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Les gilets jaunes ou la faillite de la démocratie libérale

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Au départ une simple révolte fiscale, le mouvement des gilets jaunes anticipe un changement de régime dont la fin de la démocratie libérale constituera peut-être l'aboutissement. Cette démocratie libérale, vantée comme le meilleur des systèmes depuis la seconde moitié du 20ième siècle, connait indiscutablement une crise existentielle depuis environ 30 ans, comme en témoignent la montée de l'abstention ou le succès des forces qualifiées de populistes. Autrefois soutenu par le peuple, ce système s'avère incapable de résoudre les problèmes de chômage, d'insécurité et d'immigration, et semble plutôt renforcer la domination des intérêts financiers supra-étatiques qui s'étendent avec la mondialisation.

La mondialisation mène actuellement une guerre impitoyable contre les frontières nationales afin de décupler les profits d'une minorité d'ultra-riches new-yorkais ou qataris. Comme le peuple s'oppose naturellement à cette concentration inégale de richesses, il convient d'abord de le priver de parole en lui retirant sa souveraineté politique, puis éventuellement de le priver de corps via l'immigration.    

Une disparition progressive

La disparition de sa souveraineté politique s'est opérée par étape, à travers la construction européenne ouverte aux lobbies financiers ou les accords de commerces imposés par l'OMC. Elle s'est manifestée avec le Traité de Maastricht, et l'instauration d'une monnaie unique dont la force artificielle nous lie à l'Allemagne. Elle s'est révélée avec le traité de Lisbonne, votée en catimini par les parlementaires malgré le rejet de la constitution européenne en 2005. Elle se vit concrètement dans le carcan d'un pacte budgétaire qui nécessite toujours plus de taxes pour financer l'inertie d'une administration publique qui n'assure plus ses fonctions régaliennes comme la sécurité des Français.

A l'extinction de sa libre volonté, s'ajoute la division de son homogénéité culturelle, selon le principe millénaire qu'il faut diviser pour mieux régner. Ainsi l'immigration extra-européenne a changé radicalement le visage de nos nations millénaires, de manière concomitante à la perte de sa souveraineté politique. L'objectif, énoncé déjà par le président de Renault Pierre Dreyfus dans les années 60, était de substituer à la main d'oeuvre locale, souvent syndiquée, une fois d'oeuvre étrangère plus corvéable et plus manipulable par les pouvoirs économiques, et tant pis pour les effets collatéraux en matière de communautarisme.

Cette invasion migratoire fut renforcée par le chantage des puissances pétrolières qui rêvent d'islamiser l'Occident. Notre addiction au pétrole crée la fortune des saoudiens rétrogrades qui nous remercient en finançant des mosquées salafistes sur notre sol, ces graines de fanatisme qui finiront pour nous détruire. La soumission de notre liberté aux intérêts pétroliers et religieux s'observe dans l'inertie de la France face aux multiples agressions dirigées contre notre laïcité, ou la faiblesse de la police à verbaliser les femmes en burqa.

Mais pour éviter que le peuple ne réalise sa soumission aux intérêts étrangers, une campagne de culpabilisation des Français de souche se met en place, trouvant dans les professeurs gauchistes et des artistes engagés des idiots utiles de la déconstruction nationale. Ainsi l'histoire de France est réduite à ses heures sombres, esclavagistes ou colonialistes, pour justifier en retour l'actuelle colonisation de la France par les immigrés africains ou musulmans. La France est qualifiée de puissance secondaire alors qu'elle éclairait durant des siècles l'Europe entière, afin de justifier sa disparition dans l'Union européenne. Enfin les Français sont régulièrement insultés par des rappeurs millionnaires et apatrides, ou des féministes surexcitées, qui les accusent d'être machistes, racistes, antisémites, homophobes, fainéants, réfractaires, incapables de traverser la rue?  

Macron, le parvenu qui insulte la France

Autrefois, les politiques issus de mai 68 adhéraient intérieurement à ce discours de dénigrement de la France, mais cherchaient au moins à le dissimuler par un patriotisme de façade. Ainsi Jacques Chirac, qui préfère les totems d'Océanie à la galerie des batailles à Versailles, n'a jamais avoué explicitement son indifférence pour notre histoire nationale, de même que Nicolas Sarkozy ou François Hollande.

Mais aujourd'hui, le système a franchi une nouvelle étape en revendiquant clairement son mépris de la France, en la personne d'Emmanuel Macron.

Ce banquier de Rothschild, qui ne s'est jamais fait élire avant le contexte particulier de l'élection présidentielle de 2017, a intelligemment abusé de l'intérêt des Français pour son image novatrice et son dépassement du clivage gauche-droite.  En même temps de gauche et de droite, il flatte les habitudes électorales des électeurs pour renforcer un seul parti : le système mondialiste.

Comme ce système mondialiste a besoin de faire table rase pour dépecer le patrimoine matériel et humain de la France, Macron cherche à étouffer tout opposant susceptible de lui rappeler la notion de bien commun, en commençant par la suppression effective des corps intermédiaires. Sa verticalité assumée le conduit à se diviniser lui-même en Jupiter vaniteux, tel un Néron ou un Caligula. Son discours en faveur du nouveau monde permet surtout de pérenniser l'ancien, tout en annonçant l'inéluctable mort d'une France déjà vendue aux multinationales étrangères. Dans ces conditions, le mandat démocratique dont il abuse perd de sa légitimité, et les gilets jaunes ont raison de vouloir reprendre l'Elysée?

La trahison de la démocratie libérale

Naturellement, le projet politique des gilets jaunes demeure confus et parfois contradictoire. Mais une valeur émerge au-dessus de leurs revendications matérielles : l'amour inconditionnel pour la France, sa culture, son histoire, son identité.

Ces valeurs collectives sont actuellement trahies par la démocratie libérale, qui ne reconnaît que d'individus déracinés du terreau ethnique, culturel et social. En même temps, la démocratie libérale souffre d'impuissance publique, car privée d'une cohésion nationale entamée par l'immigration et l'individualisme stérile. La démocratie libérale est donc une erreur historique qui finira bien par disparaître : basée sur l'individu, elle conduit à la disparition du peuple en tant que corps homogène, et donc sombre dans la division et l'impuissance.

Cette impuissance de la démocratie libérale conduit les politiques à rêver d'une nouvelle forme d'autoritarisme. En effet, le seul moyen pour faire « vivre ensemble » des peuples différents consiste à leur forcer la main, sur le modèle de l'Empire romain. La référence de Macron à Jupiter, tout comme sa culture gréco-latine, atteste de son penchant césarien. La construction européenne, qui ne rend aucun compte démocratique aux citoyens, promet d'instaurer ce cadre contraignant où la liberté d'expression se réduit comme peau de chagrin, ainsi que l'atteste la condamnation d'une autrichienne qui avait critiqué les moeurs sexuels de Mahomet, au nom de « la paix religieuse ».

Mais entre l'impuissance de la démocratie libérale et l'autoritarisme des sociétés multiethniques, il existe une troisième voie, celle du retour aux démocraties souveraines.

La démocratie souveraine
 
La démocratie souveraine ne veille qu'aux intérêts du peuple, limité dans le temps et l'espace. Elle exclut donc la prétention à l'universalité, qui encourage la dissolution de notre identité et relativise la citoyenneté. Elle attache de l'importance aux frontières qui définissent clairement le champ du national, de l'espace international. Elle respecte toutes les frontières, ce qui la distingue de l'impérialisme démocratique dont on vu les ravages en Iraq ou en Lybie. A l'extérieure du cadre nationale, des accords bilatéraux peuvent être noués, mais à l'intérieur, seul le peuple est souverain, que le veuillent l'OMC, l'ONU ou encore l'Union européenne.

Naturellement, la condition de l'existence d'une démocratie souveraine réside dans l'homogénéité sociale et culturelle du peuple sous-jacent. Cette homogénéité permet de rapprocher les intérêts particuliers des citoyens, qui acceptent plus facilement de concéder une partie de leur liberté en vue d'un bien commun librement consenti. La démocratie souveraine n'est donc pas libérale, car elle doit lutter contre une immigration qui remet en question cette homogénéité indispensable à son fonctionnement, de même qu'elle ne peut se résoudre à une dénatalité causée par l'extension indéfinie des droits des femmes.

Ce modèle de démocratie souveraine s'est surtout développé à l'Est du continent européen, en Hongrie, Pologne ou même en Russie. Le vent soufflant désormais de l'Oural à l'Atlantique, quelques leaders politiques occidentaux sont tentés de renouer avec le peuple souverain, de Donald Trump à Salvini. En France, toutes les conditions sont réunies pour un changement de système, tant notre pays a été profondément meurtri par la mondialisation humaine et financière. Peut-être que le mouvement des gilets jaunes accouchera de nouveaux leaders, en contact direct avec le peuple, qui sauront mettre un terme au régime actuel pour restaurer la souveraineté nationale.


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