La violence, une stratégie bien rôdée de l'Islam
Ainsi opèrent ces prédateurs issus d'un autre âge : provocation, harcèlement, puis victimisation, incitation au meurtre, voire terrorisme. Cette stratégie de guerre totale n'est pas un accident de parcours de jeunes musulmans désoeuvrés, mais bien une tactique utilisée par Mahomet lui-même qui harcela des caravanes pour gagner du butin, extermina la tribu juive des Qurayza à Médine, assassina ses opposants comme la poétesse Asma bint Marwan qui émit des vers moqueurs sur son compte.
Qu'un responsable éminent du CFCM se réjouisse du sort réservé à Milla traduit bien cette promotion de la violence dans l'Islam. En affirmant que « le Coran était plein de haine », Milla a visé tellement juste que la réaction haineuse de ses contradicteurs confirme la pertinence de son analyse. Dans un registre certes plus évolué, on pourra se rappeler du déluge de violences que provoqua le pape Benoit XVI qui affirma que l'Islam était rempli de violence, comme déclenchant une bouffée de folie parmi les fous qui ne se croient pas fous.
Milla n'est pas Benoit XVI
Certes, Milla n'est pas Benoit XVI, et qualifier de « merde » l'islam n'est pas de nature à faire évoluer les mentalités musulmanes dans le sens de la spiritualité, de la tolérance et de la paix. Au lieu de se laisser aller à des propos odorants et peu constructifs, on aurait préféré qu'elle développe une argumentation solide en citant des versets tirés du Coran, par exemple :
« Tuez-les partout où vous les trouverez? S'ils vous combattent, tuez-les : c'est la récompense de ceux qui sont incroyants » (s.2, v.187)
Ou encore :
« Ceux qui ne croient pas à nos signes, nous les brûlerons dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, nous leur donnerons d'autres peaux pour qu'ils puissent sentir le supplice ». (s.4, v.59)
Mais les prédateurs 2.0 de Milla auraient été bien incapables de contre-argumenter, non parce que le Coran serait vierge de versets plus pacifiques, mais parce que leur structure mentale s'avère rétive à toute forme de rationalisation, et que le bon musulman n'a pas le droit d'interpréter des versets prétendument descendus du ciel. Tout l'inverse donc du Christianisme et le Judaïsme dont mêmes les plus intégristes savent que leurs textes religieux ont été écrits par des hommes et non par un ange, laissant ainsi la possibilité de l'exégèse, et donc l'articulation entre la foi et la raison, ainsi que l'avait compris l'ancien pape docteur en théologie.
Or rien n'est raisonnable en Islam, de la création du monde en deux ou six jours jusqu'à la peine de mort infligée aux apostats. Le danger de l'Islam est précisément cette prétention à régenter tous les aspects de la vie humaine, enfermant les musulmans dans une prison mentale qui s'oppose à une foi sincère, à l'exception de quelques courants minoritaires comme le soufisme. Et effectivement, cette prétention à vouloir tout régenter jusqu'au libre exercice de sa raison explique l'absence de raison de notre garde des sceaux Belloubet qui estima que « l'insulte à la religion » pouvait remettre en question « la liberté de conscience » des musulmans.
L'essentialisation des musulmans, une victoire des islamistes
Cette réflexion est d'une gravité inouïe, d'une part parce qu'elle révèle au mieux l'ignorance, au pire le cynisme d'un ministre de la justice qui semble ne pas savoir que la liberté de blasphème est garantie par la constitution. Les moqueries systématiques de Charlie Hebdo à l'endroit de la religion catholique n'ont jamais émus nos politiques, et la liberté d'expression ne peut se retreindre en fonction de son sujet.
Mais davantage encore, la garde des sceaux se fourvoie en confondant critique d'un système de pensée et persécution des personnes, reprenant ainsi la même logique totalisante de l'Organisation islamique mondiale qui n'admet pas qu'une personne née musulmane puisse s'affranchir de sa religion d'origine. Selon l'OIC, toute personne d'origine musulmane serait irrémédiablement rattachée à sa communauté musulmane, donc à sa religion, comme une sorte d'ADN religieux contre lequel il serait raciste de s'opposer. Donc plus d'esprit critique, plus de liberté individuelle, plus d'articulation entre foi et raison, en somme une régression historique par rapport à l'esprit des Lumières.
Islamistes et gauchistes unis contre notre identité
La sortie inintelligente de la ministre de la justice traduit bien l'amateurisme intellectuel d'un gouvernement pourtant animé par une « pensée complexe ». En vérité, les clins d'oeil racoleurs de Macron à la communauté musulmane, qu'il s'agisse de la diabolisation de l'armée française en Algérie, du refus de souhaiter des fêtes chrétiennes comme Noël, de la promotion d'indigénistes ou d'islamistes parmi les élus LREM, procède de son mépris de l'identité française et de son secret désir de dissolution du corps national dans le chaudron bouillant de la mondialisation.
De nombreuses organisations idéologiques entreprennent cette déconstruction voulue par Macron, et les coups de butoirs des islamistes contre notre pacte républicain vont dans le même sens que les assauts répétés des féministes enragées ou des associations LGBT contre notre société prétendument patriarcale et catholique. D'ailleurs aucune association LGBT n'a soutenu Milla, tout comme aucune association féministe ne dénonce la surreprésentation des musulmans dans les agressions sexuelles, car leur ennemi commun est bien le mâle blanc conservateur coupable de tous les maux.
Mais une fois que toutes ces hordes idéologiques auront terrassé le mâle blanc et se retrouveront face-à-face, que se passera-t-il ? Les Femen pensent-elles réellement qu'elles pourront toujours exhiber leurs poitrines nues en Terre d'Islam ? Une certaine inconscience suicidaire semble animer ces gauchistes qui luttent contre un système qui les protège en réalité, cette société occidentale vaguement inspirée par les principes égalitaristes et individuels hérités du Christianisme. Ces organisations issues de la gauche, du féminisme jusqu'au macronisme libertarien, n'organiseraient-elles pas leur suicide en ouvrant leur porte au cheval de Troie musulman ? A se demander si Macron ne tressaille pas de plaisir masochiste à l'idée de se frotter au fouet d'Allah?
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