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Nos réponses aux questions du débat national

GJ

Emmanuel Macron a présenté les termes du débat national censé répondre à la crise sociale illustrée par les gilets jaunes. Débat cadenassé par une liste de questions qui orientent les réponses, débat tronqué par l'énonciation de thèmes interdits pourtant chers aux Français, ainsi l'ISF ou la mondialisation économique et humaine. Malgré ces réserves, il nous semble utile de répondre précisément aux questions de Macron, en développant une analyse approfondie des problèmes soulevés par les questions et en formulant des propositions concrètes.

1.    Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité?

Notre analyse :

Notre fiscalité est impactée par l'abaissement des frontières nationales qui menace directement notre modèle social. En effet, la mondialisation soumet notre modèle, financé par nos impôts, à de fortes tensions s'exerçant par le haut et par le bas de l'échelle sociale.

Tensions s'exerçant par le bas, car notre modèle social généreux attire d'innombrables populations défavorisées  toujours plus nombreuses en raison de l'explosion démographique de l'Afrique, si bien évoquée par le président de la République lors de son voyage en Afrique. D'après l'OCDE, 40% des jeunes sans emploi sont issus de l'immigration. Or les Français natifs, qui supportent l'essentiel de la fiscalité, ne s'enrichissent pas suffisamment pour assumer le coût social engendré par ces nouveaux arrivants qui font exploser certaines dépenses sociales, telle l'AME.

Tensions s'exerçant par le haut, car l'ouverture des frontières profite aux plus fortunés qui s'exilent fiscalement en Belgique et en Suisse, et ne payent donc plus d'impôts en France. La suppression de l'ISF n'a pas permis le retour de ces Français qui préfèreront toujours la mansuétude des paradis fiscaux au patriotisme économique si peu défendu par l'internationaliste Macron. Tant qu'aucune contrainte ne s'exercera sur ces nouveaux « émigrés », leur retour restera illusoire.

Dans tous les cas, l'ouverture des frontières agit en augmentant nos dépenses en en réduisant nos recettes, aboutissant à l'insupportable ponction fiscale qui s'exerce sur les classes moyennes prises en sandwich entre les très pauvres et les très riches. Pour sortir de cette impasse, il faut agir sur les causes et non sur les conséquences.

Nos propositions :

> Pour préserver notre modèle social et maintenir une fiscalité supportable pour les Français, il faut de toute urgence arrêter, puis inverser les courants migratoires.
 
> Les étrangers assistés, c'est-à-dire coûtant plus en prestations sociales qu'ils ne rapportent en cotisations et en impôts, doivent quitter le territoire national

> Tous les Français, même les non-résidents, doivent payer l'impôt sur le revenu. Un abattement forfaitaire peut alléger l'imposition des non-résidents français, mais pas l'éliminer complètement. Cet abattement pourrait osciller entre 20 et 30% en fonction du montant de l'impôt déjà consenti au pays de résidence.  

> En cas de refus de payer l'impôt, les non-résidents Français seront déchus de la nationalité française et interdits d'entrée sur le territoire national

> Même les Français les plus modestes doivent payer l'impôt sur le revenu, quitte à établir un taux symbolique de 1%. Il en va du sentiment d'appartenance à la collectivité nationale.

> L'ISF doit être rétabli, quitte à admettre un abattement de 50% sur la résidence principale. Le bouclier fiscal doit être supprimé au-delà d'un montant élevé, de plus de 3 millions d'euros.



2.    Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire?


Notre analyse :

Il n'existe pas d'économie prioritaire mais des choix stratégiques. Nous devons échapper à une vision comptable qui ne considère que les coûts, mais pas les avantages et recettes sur le long terme. Par exemple, si l'on considère que l'immigration menace nos équilibres sociaux et culturels, il convient d'éliminer toute mesure sociale qui l'encourage. A l'inverse, si l'on considère que les crédits d'équipements de la Défense nationale développent les technologies de pointe dans les domaines de l'énergie, de l'espace, de l'aéronautique, il convient de les augmenter.   

Nos propositions :

> Toutes les mesures sociales en faveur de l'immigration doivent être abolies, en particulier les aides financières aux demandeurs d'asile

> Le RSA doit être supprimé pour les étrangers, ainsi que pour les Français ayant acquis récemment la nationalité française. L'acquisition de la nationalité française ne doit en aucun cas être motivée par des considérations économiques ou financières.

> L'Education nationale doit être massivement réformée pour développer l'apprentissage et réduire la durée générale des études, afin d'insérer plus efficacement et plus rapidement les jeunes sur le marché du travail. Le principe de la massification scolaire doit être révisé. En retour, cette politique doit générer de fortes économies sur le budget de l'Education nationale qui constitue le principal poste de dépenses de l'Etat.



3.    Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité? À l'inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer?

Notre analyse :

Les services publics n'ont pas vocation à servir l'efficacité économique, mais à maintenir l'unité sociale et territoriale de notre pays. Cette destination n'est d'ailleurs pas contradictoire avec l'attractivité économique de notre pays, car beaucoup d'investisseurs étrangers choisissent la France en raison de la qualité de ses infrastructures. De même l'engorgement des métropoles plaide pour une meilleure répartition des activités économiques sur tout le territoire, donc pour un renforcement des services publics destinés à soutenir l'attractivité des zones rurales, afin que les familles et les actifs puissent vivre et travailler loin des métropoles.  

Nos propositions :
 
> Développer des crèches publiques et gratuites dans chaque commune en zone rurale

> Restaurer et moderniser les lignes de chemin de fer provinciales, et développer des trains régionaux de très petite taille



4.    Comment mieux organiser notre pacte social? Quels objectifs définir en priorité?

Notre analyse :

Le pacte social est un terme vague qui peut recouvrir des acceptions très différentes. Si l'on comprend le pacte social comme les fondements sociaux destinés à soutenir le bonheur collectif de la nation, l'approche uniquement financière semble réductrice car l'épanouissement personnel des citoyens dépend de valeurs immatérielles comme la famille, les relations de voisinage, le lien religieux, l'environnement culturel, etc. Or ces valeurs définissent notre identité et conditionnent notre envie de vivre ensemble.

Le pacte social repose donc sur deux piliers : un pilier économique sans lequel tout effort d'intégration sociale sera vain, un pilier identitaire qui crée des liens immatériels entre citoyens Français

Nos propositions :
   
> Rappeler la double dimension du pacte social, à la fois économique et identitaire.
 
> Evoquer l'importance cruciale de la famille comme premier noyau de vie collective.

> Soutenir une politique familiale ambitieuse en faveur de la natalité française, y comprise à destination des familles aisées. Les riches doivent être incités à avoir beaucoup d'enfants

> Rétablir l'universalité des allocations familiales

> Supprimer le plafond du quotient familial


 
5.    Y-a-t-il trop d'échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d'action au plus près des citoyens? A quels niveaux et pour quels services?

Notre analyse :

L'histoire explique l'enchevêtrement des échelons administratifs. La création du département par la République, qui correspondait à une volonté d'étouffer les irrédentismes locaux, semble désormais dépassée en raison de l'aspiration légitime des populations à retrouver leurs racines culturelles. Ces racines culturelles s'expriment plus naturellement dans le cadre de régions modelées par l'histoire, sur le modèle des régions existantes en Allemagne ou Italie.

Nos propositions :

> Supprimer les départements au profit de régions plus petites et renforcées dans leurs prérogatives

> Recadrer les régions pour qu'elles correspondent à des réalités culturelles locales qui puisent dans notre histoire millénaire, voir la liste des 30 régions identifiées.

> Renforcer l'autonomie des régions dans le choix des programmes scolaires. Ainsi l'Occitanie pourrait renforcer les cours d'occitan et l'Alsace les cours d'alsacien.

 

6.    Comment voudriez-vous que l'État soit organisé et comment peut-il améliorer son action? Faut-il revoir le fonctionnement de l'administration et comment ?

Notre analyse :

Le fonctionnement vertical de l'Etat s'explique également par notre culture et notre histoire. Une certaine facilité intellectuelle consiste à s'extasier devant les modèles étrangers, tantôt allemand, tantôt américain, tantôt suédois. Toutefois les différences de mentalités rendent incertaine l'adéquation de ces modèles éloignés de nos moeurs politiques.

Pays centralisé, la France bénéficie d'une administration solide susceptible d'accompagner les évolutions nécessaires de notre modèle. Elle présente au moins cet atout qu'il ne faut pas dilapider.

Si le fonctionnement de l'Etat ne souffre pas d'handicaps majeurs, il n'en est pas de même de notre démocratie qui n'est plus représentative et demeure incapable de remonter les aspirations des citoyens. Nous verrons plus loin comment réformer les assemblées législatives pour réconcilier les Français avec leurs représentants.


7.    Comment l'Etat et les collectivités locales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que proposez-vous?

Notre analyse :

Une fois que le maillage de notre territoire aura été défini, avec la suppression des départements et le renforcement des régions, il sera plus facile de développer nos territoires comme expliqué auparavant.


8.    Comment finance-t-on la transition écologique : par l'impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité?

Notre analyse :

La lutte contre le réchauffement climatique ne peut se limiter aux Français, mais doit impliquer l'ensemble des 7 milliards d'habitants sur cette planète. Or les Français se distinguent déjà dans l'OCDE par un faible nombre de tonnes CO2 rejetés par an et par habitant, de l'ordre de 5 tonnes contre 8 tonnes pour les Allemands, 13 tonnes pour les Américains, et même 40 tonnes pour les habitants du Koweït ou des Emirats Arabes Unis. Rappelons le trio de tête des pollueurs en valeur brute : la Chine, les Etats-Unis et l'Inde constituent à eux-seuls 60% des émissions de gaz carbonique.

Donc, avant de demander des efforts aux Français, il convient d'exiger des efforts de la part des Arabes du Golfe, des Américains, des Chinois et Indiens, et même des Allemands. Aucune taxe supplémentaire ne peut s'imposer aux Français.

Nos propositions :

> Instaurer une taxe CO2 sur les produits et matières premières importés. Pour plus de simplicité, cette taxe serait déterminée par le taux d'émissions de CO2 du pays de fabrication ou d'extractions. En clair, un smartphone fabriqué en Chine, pays le plus pollueur, ou une tonne de pétrole issue du Qatar, pays dont les habitants polluent énormément par tête, seraient taxés jusqu'à 30%. Cela permettrait également de favoriser les importations issues de pays pauvres, essentiellement africains, qui polluent moins. 


9.    Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier?

Notre analyse :

De manière générale, le remplacement unilatéral de produits en bon état fonctionnel constitue une aberration économique et environnementale, puisque générant des déchets, ponctionnant le pouvoir d'achat et favorisant l'importation de produits étrangers. Il serait bien plus préférable d'améliorer l'existant, de remplacer les pièces défectueuses, de réparer localement plutôt que de remplacer unilatéralement des produits ayant fait la preuve de leur pérennité. La réduction de la consommation d'une chaudière peut aussi résulter d'une meilleure isolation des combles, solution plus avantage pour l'environnement.

Ces réserves conduisent à une plus grande prudence, ainsi que l'illustre une politique énergétique historiquement favorable au diesel et maintenant remise en question par les pouvoirs publics. Bien sûr les travaux d'isolations doivent bénéficier d'avantages fiscaux, mais en ne discriminant pas ceux qui font appel à des artisans et ceux qui réalisent les travaux eux-mêmes par manque de moyens.

Nos propositions :
 
> Renforcer les crédits d'impôts sur les travaux d'isolation

> Inclure dans ces crédits d'impôts l'achat de matériaux de construction impliqués dans l'isolation thermique (laine de verre, plaques isolantes)
 


10.    Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale?

Notre analyse :

La question est particulièrement vague. A priori, la solution pour se loger est forcément locale?  Quant aux propositions pour accélérer la transition environnementale, nous avons déjà précisé que la solution passe par les efforts des principaux pollueurs de la planète, Etats-Unis, Chine, Inde et pays du Golfe.


11.    Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard? Comment faire partager ces choix à l'échelon européen et international pour que nos producteurs ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers?

Notre analyse :

La France seule ne peut convaincre les Etats-Unis de renoncer au gaz de schiste, tout comme elle ne peut convaincre les Chinois de s'abstenir à manger de la viande. L'échelon européen semble plus convaincant pour imposer des droits de douane fonction de la contribution écologique des pays producteurs de biens ou matières premières.

Sauf que l'Europe est encore trop soumise aux intérêts économiques et financiers, souvent américains ou qataris, pour imposer ses valeurs au reste du monde. Elle mit par exemple un temps considérable à relever les droits de douanes sur les cellules photovoltaïques fabriquées en Chine dans des conditions écologiques épouvantables. Le temps de réaction des instances européennes, sur de nombreux sujets incluant par exemple la crise des migrants, ne plaide pas pour une confiance immodérée dans le système européen.  

Il existe donc deux solutions : soit changer l'Europe pour qu'elle protège clairement les intérêts et valeurs européennes, y compris sur les questions sociétales comme la laïcité ou l'intégrité de ces populations originelles. Soit établir des droits de douane écologiques au niveau national, en restant ouvert à la possibilité de les élargir aux frontières externes de l'Europe.  

> Proposer au niveau européen des droits de douane fonction de la contribution écologique des pays producteurs hors UE

> Si cette proposition échoue, établir ces droits de douane aux frontières nationales.


12.    Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire?

Notre analyse :

La reconnaissance du vote blanc ne changera pas radicalement l'expression démocratique, même s'il est toujours souhaitable que ceux qui optent pour cette solution soient reconnus dans leur choix légitime. A l'inverse, le vote obligatoire constitue une privation de liberté pour ceux qui n'adhèrent pas au fonctionnement démocratique. En effet, contrairement à ceux que pensent les républicains intransigeants, la France se définit par son histoire et sa culture, non par son régime politique, car sinon un pays démocratique comme l'Inde serait comme le prolongement de la France, ce qui est absurde.


13.    Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques?

Notre analyse :

L'Assemblée nationale souffre d'une absence quasiment complète de forces politiques majeures, comme le Rassemblement national. Le pire réside dans la volonté ouvertement revendiquée des chefs de gouvernements précédents, essentiellement chiraquiens, pour priver délibérément ce parti de toute représentation nationale, ce qui en dit long sur leurs véritables intentions hostiles à l'expression populaire.

Le résultat, c'est que les Français qui ne sentent pas représentés défilent dans la rue au lieu de s'exprimer à l'Assemblée à travers leurs représentants.

L'argument habituel contre le scrutin proportionnel est classique : il ne permettrait pas de dégager des majorités. Or il existe une différence entre dégager des majorités et écraser les minorités. Il est tout à fait possible de concilier efficacité et représentativité en accordant par exemple une prime de sièges au parti politique arrivé en tête aux élections législatives.  

Nos propositions :

> Instaurer la proportionnelle intégrale, avec une prime correspondant à 20% des sièges pour le parti arrivant en tête


14.     Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d'élus?

Notre analyse :

Avec la multiplication des assemblées représentatives intervenant dans le droit français, y compris les assemblées européenne, départementales et régionales, il existe effectivement une superposition d'échelons législatifs qui nuit à l'efficacité et à la transparence de la loi. La suppression du département contribuerait à une simplification souhaitable de notre système, mais cela reste naturellement insuffisant pour réconcilier les Français avec leurs organes représentatifs.

Concernant le cas français, l'instauration du scrutin majoritaire a de fait réduit l'Assemblée nationale à une assemblée représentant les intérêts locaux des circonscriptions, rôle qu'est censé incarner le Sénat, d'où l'impression de doublon stérile entre ces deux assemblées. La suppression du scrutin majoritaire au profit du scrutin proportionnel permettrait de réorienter la vocation de l'Assemblée nationale à la seule représentation des courants politiques.

Bien entendu, il n'est pas nécessaire d'être 577 députés pour représenter les courants politiques. En moyenne, 200 députés permettraient de représenter chacun 0,5% des voix, ce qui est largement suffisant pour représenter finement les forces politiques à l'échelle nationale. Par contre, si l'on souhaite un travail de qualité, il convient d'augmenter le budget des collaborateurs pour que chaque député soit doté d'une solide équipe l'aidant dans son travail. A titre de comparaison, les sénateurs américains disposent d'une dizaine de collaborateurs contre trois pour les parlementaires français.
   
Nos propositions :

> Limiter à 200 le nombre de parlementaires au sein de l'Assemblée nationale

> Limiter à 300 le nombre de sénateurs, environ 10 par régions.

> Renforcer le budget des collaborateurs de chaque parlementaire, pour qu'il puisse se doter d'une équipe de 5 à 6 personnes


15.    Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-ils jouer pour représenter nos territoires et la société civile? Faut-il les transformer et comment?

Notre analyse :

Comme expliqué précédemment, le rôle du Sénat consiste à représenter les territoires, tandis que le rôle de l'Assemblée consiste à représenter les courants politiques nationaux. C'est la raison pour laquelle le mode de scrutin doit être réformé dans ces deux assemblées : au Sénat, proportionnelle intégrale au niveau de chaque région, à l'Assemblée nationale, le même système mais étendu au niveau du pays entier ainsi qu'avec une prime de tête.
 
Parallèlement, certaines institutions publiques sont réputées pour recycler la carrière d'hommes politiques privés de mandats, ainsi le Conseil économique ou nombre d'Hautes autorités. Des abus sont constatés dans la rémunération des membres de ces Hautes autorités qui ne répondent qu'à elle-même. Certaines attisent mêmes le danger communautariste, ainsi la Halde.

Nos propositions :

> Réformer le scrutin sénatorial en supprimant les grands électeurs et en instaurant la proportionnelle intégrale dans chaque région. En raison du faible nombre de sénateurs par région, il n'est pas nécessaire d'instaurer une prime de tête car les grandes forces politiques seront avantagées.

> Supprimer le Conseil économique et social

> Supprimer la Halde et autres Hautes assemblées qui régissent nos moeurs et opinions

> Aligner les salaires des membres des Hautes autorités sur ceux des parlementaires, y compris les présidents.



16.    Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative?

Notre analyse :

L'instauration de la proportionnelle intégrale, la reconnaissance du vote blanc, la clarification des échelons législatifs, le renforcement des régions, la réforme du scrutin sénatorial sont susceptibles de renforcer la participation des citoyens au débat politique.

Toutefois le rôle des médias traditionnels est déterminant dans le sentiment de défiance des Français à l'égard de leurs élites politiques et économiques. Depuis toujours les journalistes entretiennent une conformité de  valeurs avec les politiques, en raison d'origines sociales communes et de formations similaires de type Sciences politiques. Beaucoup de journalistes vivent en couple avec des politiques, ce qui peut expliquer une convergence de vues.

Par ailleurs cette impression de conformité intellectuelle des médias traditionnels est renforcée par un arsenal juridique toujours plus répressif concernant la liberté d'expression. Les nombreux délits d'opinion, y compris ceux qui semblent justifier par les souvenirs douloureux de notre histoire, créent des non-dits et des situations où la simple énonciation des faits peut conduire devant les tribunaux. Des universitaires reconnus comme l'historien Pétré-Grenouilleau sont même victimes d'harcèlements judiciaires de la part de groupes communautaires qui privent ainsi toute possibilité de débat.

Cette impossibilité de débattre librement dans les médias traditionnels, qu'il s'agisse d'avortement, de moeurs ou d'immigration, conduisent les plus jeunes à fréquenter les médias alternatifs de type Internet, avec le risque d'exposition aux nombreuses théories du complot qui y circulent. Aussi, pour mieux combattre ce complotisme qui détruit toute confiance entre le peuple et les élites, il serait plus judicieux d'accepter un débat complètement libre dans les médias traditionnels.  

Nos propositions :

> Restaurer la liberté d'expression en matière sociétale. Il faut distinguer le respect aux personnes et le jugement de valeurs sur des phénomènes sociétaux qui pourraient concerner ces personnes. Par exemple, on peut critiquer l'homosexualité en tant que phénomène psychique ou socio-culturel tout en respectant la dignité intrinsèque des personnes homosexuelles.

> Supprimer toutes les lois mémorielles. Seul l'appel au meurtre et à la violence physique doit être pénalement répréhensible, pas le manque d'adhésion à un fait historique.


17.    Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique?

Notre analyse :

Le tirage au sort existait chez les Athéniens, connus pour l'excellence de leur fonctionnement institutionnel. Cette idée permettrait de renforcer la pédagogie des institutions auprès de personnes peu impliquées dans le débat démocratique. Toutefois, elle n'agirait qu'à la marge et ne réduirait pas la fracture entre le peuple et les élites.  

18.    Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l'initiative?

Notre analyse :

Le référendum serait inutile si les représentants politiques appliquaient vraiment la volonté populaire issue des urnes. La complexité des échelons législatifs, des interprétations juridiques et des traités internationaux empêchent bien souvent la volonté du peuple de s'imposer clairement dans la loi. L'intervention grandissante des juges, qui interprètent de plus en plus librement les traités internationaux comme la déclaration onusienne des Droits de l'homme, et bientôt le traité de Marrakech, aboutit à ce fossé entre les promesses de campagne et l'application concrète d'un programme une fois arrivé au pouvoir.

Pour trancher cette complexité, il convient de délier la France de tous les traités internationaux qui briment sa souveraineté, en particulier la charte onusienne des Droits de l'homme de plus en plus détournée par des pays qui nous imposent la révision de la laïcité tout en pouvant appliquer la charia. Le référendum est un moyen pour clarifier la hiérarchie des souverainetés : le peuple d'abord, les arrangements internationaux ensuite. Ce référendum doit pouvoir être à l'initiative du peuple, sans nécessiter un quota d'élus.

Nos propositions :

> Révoquer la charte onusienne des Droits de l'homme au profit de la déclaration française de 1789

> Révoquer le traité de Marrakech

> Si une loi est jugée anticonstitutionnelle par les juges, la soumettre automatiquement à un référendum

> Développer le RIC avec un quota de signataires de 1% du corps électoral

> Soumettre à un référendum les lois sur l'immigration et l'asile


19.    Que proposez-vous pour améliorer l'intégration dans notre nation? En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer?

Notre analyse :

Il n'est nullement question d'accepter le plan de remplacement de nos populations originelles par des millions d'immigrés comme le prévoit implicitement le traité de Marrakech, ou comme le souhaitent les lobbies économiques et financiers désireux de diviser le peuple français afin de réduire les coûts du travail. Comme ce problème se trouve devant nous, en raison de l'explosion démographique de l'Afrique, accepter l'immigration même modérée conduira à notre disparition en tant que « peuple blanc, de culture gréco-romaine, de religion chrétienne » comme l'affirmait le général de Gaulle à son conseiller Pierre Peyrefitte.

Au-delà de la fronde fiscale et sociale, la révolte des gilets jaunes exprime le refus d'une mondialisation sauvage qui écrase les fragiles équilibres humains de notre société. L'immigration massive fait partie de cette mondialisation qui met en concurrence 7 milliards d'être humains mais profite aux ultra-riches, de Georges Soros à Zuckerberg.
 
Pourtant, il existe des alternatives à l'immigration. Pourquoi ne pas développer un partenariat avec l'Afrique pour que ce continent retrouve ses élites perdues et bénéficie d'investissements industriels afin de développer l'emploi et l'insertion locale des populations ? Ne pourrait-on pas proposer un accord gagnant-gagnant, la réinsertion locale des immigrés en échange d'une ouverture économique aux produits fabriqués au sud de la méditerranée ? Cette nouvelle politique aurait deux dimensions complémentaires : une dimension coercitive qui s'impose en raison de la duplicité de certaines élites africaines qui favorisent l'émigration comme moyen de chantage économique, une dimension incitative pour développer les bonnes volontés désireuses de construire un avenir durable sur le continent noir.

Nos propositions :

> Supprimer le droit d'asile extra-européen. Défendre le principe du droit d'asile de proximité : un syrien doit pouvoir trouver l'asile dans un pays proche physiquement ou culturellement, par exemple la Turquie ou les pays du Golfe, et non en Allemagne ou en France.

> Si des pays refusent de droit d'asile de proximité, ainsi l'Arabie saoudite ou le Koweit qui refusent obstinément d'accueillir des réfugiés syriens, alors les ressortissants de ces pays seront interdits d'entrée sur le territoire national, et leurs biens français nationalisés

> Mettre fin au droit du sol qui agit comme une pompe aspirante à l'immigration. Imposer le droit du sang et revenir sur les naturalisations abusives ayant eu lieu depuis Mitterrand.

> Supprimer le principe du regroupement familial. Si un travailleur étranger veut faire venir sa famille, ce sera pour une durée limitée à 1 an et après avoir démontré que ses revenus hors allocations dépassaient un seuil conséquent, 3000 euros net minimum plus 800 euros par enfant.   

> Pour les immigrés légaux, créer un fond de réinsertion locale (FRL) abondé par les actuelles prestations sociales qui ne seraient donc plus versées directement. Le contenu de ce fond sera reversé avec intérêt de 5% quand l'immigré voudra développer un projet local dans son pays d'origine, avec l'obligation d'y résider plus de la moitié du temps.  


20.    Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l'État et les religions de notre pays? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République?

 Notre analyse :

La laïcité et la tolérance religieuse est un fait acquis en Europe grâce à l'acceptation historique de la liberté de conscience par l'Eglise catholique depuis les papes Léon XIII et Pie XI. Or, l'irruption récente de l'Islam en Europe occidentale remet en question cette paix religieuse, car l'Islam entretient depuis ses origines la confusion entre spiritualité et politique, sphère religieuse et sphère profane. Homme politique, Mahomet était aussi un chef de guerre qui conduisit de nombreuses batailles, ainsi la bataille du puit de Badr, et anéantit des villes entières, ainsi Médine où la tribu juive des Banu Qurayza fut massacrée en 627. Or Mahomet est considéré comme « un beau modèle » qu'il faudrait imiter, sans effort de contextualisation.

En conséquence l'Islam n'a pas encore fait l'apprentissage de la laïcité, n'ayant jamais été remis en question sérieusement par le monde politique, scientifique ou intellectuel.

L'Islam est au contraire porté par l'intransigeance des pays du Golfe qui n'acceptent aucune réciprocité et exportent l'intégrisme dans le monde. L'Islam issu des pays du Golfe n'a pas l'intention de s'adapter à la laïcité, mais au contraire d'utiliser le régime de tolérance pour conquérir des droits d'exemption, prélude à la soumission du « Dar el Erb », ou territoire de la guerre, à sa seule loi. C'est donc bien une lutte impitoyable entre la laïcité et l'Islam teinté de wahhabisme qui s'annonce.

Bien entendu, beaucoup de musulmans cherchent à concilier foi et raison, Islam et laïcité, mais ils sont peu encouragés par les pouvoirs publics et sont victimes de persécution de la part de leurs coreligionnaires extrémistes.

Il convient donc d'aider ces musulmans modernistes à se détacher du substrat théologique, politique et culturel issu des pays du Golfe. Nous devons être clair : il est licite et respectable de croire en un Dieu unique et miséricordieux, qui est tout de même le coeur de la foi musulmane, mais pas de croire que le Coran doit s'appliquer à la lettre contre la raison et les droits humains, en particulier quand il appelle à la guerre ou à la persécution.   

Historiquement, le Christianisme a toujours établi une différence entre foi et raison, sphère religieuse et sphère profane, de sorte que la laïcité a justement pu s'imposer en Occident. Il ne s'agit pas de montrer que le Christianisme serait une religion supérieure aux autres, mais de rappeler l'esprit et le chemin parcouru par l'Eglise pour s'accorder à la laïcité, surtout depuis Vatican II. Son rapport au monde doit servir de modèle à toutes les autres religions désireuses de parler de Dieu à l'ensemble de l'humanité.

Nos propositions :

> Refondre la laïcité en rappelant l'héritage culturel du Christianisme qui est la seule religion à séparer clairement le politique du religieux. La liberté de conscience constitutive du concile Vatican II doit être rappelée.

> Interdire toute organisation religieuse qui ne respecterait pas les droits fondamentaux, comme le droit à l'apostasie, au blasphème, à l'égale dignité des sexes.  

> Interdire le salafisme, déchoir de la nationalité française puis expulser tout salafiste revendiqué.

> Imposer l'usage de la langue française dans les mosquées

> Interdire le financement étrangers des moquées ou des imans. En cas de manquement, la mosquée sera fermée.

> Nationaliser les mosquées, sur le même modèle que les églises d'avant 1905

> Imposer des normes architecturales traditionnelles françaises aux nouveaux établissements religieux. En clair, une mosquée, une synagogue ou un temple bouddhiste doivent ressembler à un édifice religieux quelconque, par exemple d'inspiration cistercienne, gothique ou baroque, et non à une greffe étrangère dans le paysage urbain français    


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