1.
Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus
efficace? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité?
Notre analyse :
Notre
fiscalité est impactée par l'abaissement des frontières nationales qui
menace directement notre modèle social. En effet, la mondialisation
soumet notre modèle, financé par nos impôts, à de fortes tensions
s'exerçant par le haut et par le bas de l'échelle sociale.
Tensions
s'exerçant par le bas, car notre modèle social généreux attire
d'innombrables populations défavorisées toujours plus nombreuses en
raison de l'explosion démographique de l'Afrique, si bien évoquée par le
président de la République lors de son voyage en Afrique. D'après
l'OCDE, 40% des jeunes sans emploi sont issus de l'immigration. Or les
Français natifs, qui supportent l'essentiel de la fiscalité, ne
s'enrichissent pas suffisamment pour assumer le coût social engendré par
ces nouveaux arrivants qui font exploser certaines dépenses sociales,
telle l'AME.
Tensions s'exerçant par le haut, car l'ouverture des
frontières profite aux plus fortunés qui s'exilent fiscalement en
Belgique et en Suisse, et ne payent donc plus d'impôts en France. La
suppression de l'ISF n'a pas permis le retour de ces Français qui
préfèreront toujours la mansuétude des paradis fiscaux au patriotisme
économique si peu défendu par l'internationaliste Macron. Tant qu'aucune
contrainte ne s'exercera sur ces nouveaux « émigrés », leur retour
restera illusoire.
Dans tous les cas, l'ouverture des frontières
agit en augmentant nos dépenses en en réduisant nos recettes,
aboutissant à l'insupportable ponction fiscale qui s'exerce sur les
classes moyennes prises en sandwich entre les très pauvres et les très
riches. Pour sortir de cette impasse, il faut agir sur les causes et non
sur les conséquences.
Nos propositions :
>
Pour préserver notre modèle social et maintenir une fiscalité
supportable pour les Français, il faut de toute urgence arrêter, puis
inverser les courants migratoires. > Les étrangers assistés,
c'est-à-dire coûtant plus en prestations sociales qu'ils ne rapportent
en cotisations et en impôts, doivent quitter le territoire national
>
Tous les Français, même les non-résidents, doivent payer l'impôt sur le
revenu. Un abattement forfaitaire peut alléger l'imposition des
non-résidents français, mais pas l'éliminer complètement. Cet abattement
pourrait osciller entre 20 et 30% en fonction du montant de l'impôt
déjà consenti au pays de résidence.
> En cas de refus de
payer l'impôt, les non-résidents Français seront déchus de la
nationalité française et interdits d'entrée sur le territoire national
>
Même les Français les plus modestes doivent payer l'impôt sur le
revenu, quitte à établir un taux symbolique de 1%. Il en va du sentiment
d'appartenance à la collectivité nationale.
> L'ISF doit
être rétabli, quitte à admettre un abattement de 50% sur la résidence
principale. Le bouclier fiscal doit être supprimé au-delà d'un montant
élevé, de plus de 3 millions d'euros.
2. Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire?
Notre analyse :
Il
n'existe pas d'économie prioritaire mais des choix stratégiques. Nous
devons échapper à une vision comptable qui ne considère que les coûts,
mais pas les avantages et recettes sur le long terme. Par exemple, si
l'on considère que l'immigration menace nos équilibres sociaux et
culturels, il convient d'éliminer toute mesure sociale qui l'encourage. A
l'inverse, si l'on considère que les crédits d'équipements de la
Défense nationale développent les technologies de pointe dans les
domaines de l'énergie, de l'espace, de l'aéronautique, il convient de
les augmenter.
Nos propositions :
>
Toutes les mesures sociales en faveur de l'immigration doivent être
abolies, en particulier les aides financières aux demandeurs d'asile
>
Le RSA doit être supprimé pour les étrangers, ainsi que pour les
Français ayant acquis récemment la nationalité française. L'acquisition
de la nationalité française ne doit en aucun cas être motivée par des
considérations économiques ou financières.
> L'Education
nationale doit être massivement réformée pour développer l'apprentissage
et réduire la durée générale des études, afin d'insérer plus
efficacement et plus rapidement les jeunes sur le marché du travail. Le
principe de la massification scolaire doit être révisé. En retour, cette
politique doit générer de fortes économies sur le budget de l'Education
nationale qui constitue le principal poste de dépenses de l'Etat.
3.
Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou
trop chers par rapport à leur utilité? À l'inverse, voyez-vous des
besoins nouveaux de services publics et comment les financer?
Notre analyse :
Les
services publics n'ont pas vocation à servir l'efficacité économique,
mais à maintenir l'unité sociale et territoriale de notre pays. Cette
destination n'est d'ailleurs pas contradictoire avec l'attractivité
économique de notre pays, car beaucoup d'investisseurs étrangers
choisissent la France en raison de la qualité de ses infrastructures. De
même l'engorgement des métropoles plaide pour une meilleure répartition
des activités économiques sur tout le territoire, donc pour un
renforcement des services publics destinés à soutenir l'attractivité des
zones rurales, afin que les familles et les actifs puissent vivre et
travailler loin des métropoles.
Nos propositions : > Développer des crèches publiques et gratuites dans chaque commune en zone rurale
> Restaurer et moderniser les lignes de chemin de fer provinciales, et développer des trains régionaux de très petite taille
4. Comment mieux organiser notre pacte social? Quels objectifs définir en priorité?
Notre analyse :
Le
pacte social est un terme vague qui peut recouvrir des acceptions très
différentes. Si l'on comprend le pacte social comme les fondements
sociaux destinés à soutenir le bonheur collectif de la nation,
l'approche uniquement financière semble réductrice car l'épanouissement
personnel des citoyens dépend de valeurs immatérielles comme la famille,
les relations de voisinage, le lien religieux, l'environnement
culturel, etc. Or ces valeurs définissent notre identité et
conditionnent notre envie de vivre ensemble.
Le pacte social
repose donc sur deux piliers : un pilier économique sans lequel tout
effort d'intégration sociale sera vain, un pilier identitaire qui crée
des liens immatériels entre citoyens Français
Nos propositions : > Rappeler la double dimension du pacte social, à la fois économique et identitaire. > Evoquer l'importance cruciale de la famille comme premier noyau de vie collective.
>
Soutenir une politique familiale ambitieuse en faveur de la natalité
française, y comprise à destination des familles aisées. Les riches
doivent être incités à avoir beaucoup d'enfants
> Rétablir l'universalité des allocations familiales
> Supprimer le plafond du quotient familial
5.
Y-a-t-il trop d'échelons administratifs ou de niveaux de collectivités
locales? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de
pouvoir de décision et d'action au plus près des citoyens? A quels
niveaux et pour quels services?
Notre analyse :
L'histoire
explique l'enchevêtrement des échelons administratifs. La création du
département par la République, qui correspondait à une volonté
d'étouffer les irrédentismes locaux, semble désormais dépassée en raison
de l'aspiration légitime des populations à retrouver leurs racines
culturelles. Ces racines culturelles s'expriment plus naturellement dans
le cadre de régions modelées par l'histoire, sur le modèle des régions
existantes en Allemagne ou Italie.
Nos propositions :
> Supprimer les départements au profit de régions plus petites et renforcées dans leurs prérogatives
>
Recadrer les régions pour qu'elles correspondent à des réalités
culturelles locales qui puisent dans notre histoire millénaire, voir la
liste des 30 régions identifiées.
> Renforcer l'autonomie des
régions dans le choix des programmes scolaires. Ainsi l'Occitanie
pourrait renforcer les cours d'occitan et l'Alsace les cours d'alsacien.
6. Comment
voudriez-vous que l'État soit organisé et comment peut-il améliorer son
action? Faut-il revoir le fonctionnement de l'administration et comment ?
Notre analyse :
Le
fonctionnement vertical de l'Etat s'explique également par notre
culture et notre histoire. Une certaine facilité intellectuelle consiste
à s'extasier devant les modèles étrangers, tantôt allemand, tantôt
américain, tantôt suédois. Toutefois les différences de mentalités
rendent incertaine l'adéquation de ces modèles éloignés de nos moeurs
politiques.
Pays centralisé, la France bénéficie d'une
administration solide susceptible d'accompagner les évolutions
nécessaires de notre modèle. Elle présente au moins cet atout qu'il ne
faut pas dilapider.
Si le fonctionnement de l'Etat ne
souffre pas d'handicaps majeurs, il n'en est pas de même de notre
démocratie qui n'est plus représentative et demeure incapable de
remonter les aspirations des citoyens. Nous verrons plus loin comment
réformer les assemblées législatives pour réconcilier les Français avec
leurs représentants.
7.
Comment l'Etat et les collectivités locales peuvent-ils s'améliorer
pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté
et que proposez-vous?
Notre analyse :
Une
fois que le maillage de notre territoire aura été défini, avec la
suppression des départements et le renforcement des régions, il sera
plus facile de développer nos territoires comme expliqué auparavant.
8. Comment finance-t-on la transition écologique : par l'impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité?
Notre analyse :
La
lutte contre le réchauffement climatique ne peut se limiter aux
Français, mais doit impliquer l'ensemble des 7 milliards d'habitants sur
cette planète. Or les Français se distinguent déjà dans l'OCDE par un
faible nombre de tonnes CO2 rejetés par an et par habitant, de l'ordre
de 5 tonnes contre 8 tonnes pour les Allemands, 13 tonnes pour les
Américains, et même 40 tonnes pour les habitants du Koweït ou des
Emirats Arabes Unis. Rappelons le trio de tête des pollueurs en valeur
brute : la Chine, les Etats-Unis et l'Inde constituent à eux-seuls 60%
des émissions de gaz carbonique.
Donc, avant de demander des
efforts aux Français, il convient d'exiger des efforts de la part des
Arabes du Golfe, des Américains, des Chinois et Indiens, et même des
Allemands. Aucune taxe supplémentaire ne peut s'imposer aux Français.
Nos propositions :
>
Instaurer une taxe CO2 sur les produits et matières premières importés.
Pour plus de simplicité, cette taxe serait déterminée par le taux
d'émissions de CO2 du pays de fabrication ou d'extractions. En clair, un
smartphone fabriqué en Chine, pays le plus pollueur, ou une tonne de
pétrole issue du Qatar, pays dont les habitants polluent énormément par
tête, seraient taxés jusqu'à 30%. Cela permettrait également de
favoriser les importations issues de pays pauvres, essentiellement
africains, qui polluent moins.
9.
Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par
exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture?
Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur
un plan financier?
Notre analyse :
De
manière générale, le remplacement unilatéral de produits en bon état
fonctionnel constitue une aberration économique et environnementale,
puisque générant des déchets, ponctionnant le pouvoir d'achat et
favorisant l'importation de produits étrangers. Il serait bien plus
préférable d'améliorer l'existant, de remplacer les pièces défectueuses,
de réparer localement plutôt que de remplacer unilatéralement des
produits ayant fait la preuve de leur pérennité. La réduction de la
consommation d'une chaudière peut aussi résulter d'une meilleure
isolation des combles, solution plus avantage pour l'environnement.
Ces
réserves conduisent à une plus grande prudence, ainsi que l'illustre
une politique énergétique historiquement favorable au diesel et
maintenant remise en question par les pouvoirs publics. Bien sûr les
travaux d'isolations doivent bénéficier d'avantages fiscaux, mais en ne
discriminant pas ceux qui font appel à des artisans et ceux qui
réalisent les travaux eux-mêmes par manque de moyens.
Nos propositions : > Renforcer les crédits d'impôts sur les travaux d'isolation
>
Inclure dans ces crédits d'impôts l'achat de matériaux de construction
impliqués dans l'isolation thermique (laine de verre, plaques isolantes)
10. Quelles sont les
solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui
doivent être conçues plutôt au niveau local que national? Quelles
propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition
environnementale?
Notre analyse :
La
question est particulièrement vague. A priori, la solution pour se
loger est forcément locale? Quant aux propositions pour accélérer la
transition environnementale, nous avons déjà précisé que la solution
passe par les efforts des principaux pollueurs de la planète,
Etats-Unis, Chine, Inde et pays du Golfe.
11.
Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous
devons faire à cet égard? Comment faire partager ces choix à l'échelon
européen et international pour que nos producteurs ne soient pas
pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers?
Notre analyse :
La
France seule ne peut convaincre les Etats-Unis de renoncer au gaz de
schiste, tout comme elle ne peut convaincre les Chinois de s'abstenir à
manger de la viande. L'échelon européen semble plus convaincant pour
imposer des droits de douane fonction de la contribution écologique des
pays producteurs de biens ou matières premières.
Sauf que
l'Europe est encore trop soumise aux intérêts économiques et financiers,
souvent américains ou qataris, pour imposer ses valeurs au reste du
monde. Elle mit par exemple un temps considérable à relever les droits
de douanes sur les cellules photovoltaïques fabriquées en Chine dans des
conditions écologiques épouvantables. Le temps de réaction des
instances européennes, sur de nombreux sujets incluant par exemple la
crise des migrants, ne plaide pas pour une confiance immodérée dans le
système européen.
Il existe donc deux solutions : soit changer
l'Europe pour qu'elle protège clairement les intérêts et valeurs
européennes, y compris sur les questions sociétales comme la laïcité ou
l'intégrité de ces populations originelles. Soit établir des droits de
douane écologiques au niveau national, en restant ouvert à la
possibilité de les élargir aux frontières externes de l'Europe.
> Proposer au niveau européen des droits de douane fonction de la contribution écologique des pays producteurs hors UE
> Si cette proposition échoue, établir ces droits de douane aux frontières nationales.
12. Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire?
Notre analyse :
La
reconnaissance du vote blanc ne changera pas radicalement l'expression
démocratique, même s'il est toujours souhaitable que ceux qui optent
pour cette solution soient reconnus dans leur choix légitime. A
l'inverse, le vote obligatoire constitue une privation de liberté pour
ceux qui n'adhèrent pas au fonctionnement démocratique. En effet,
contrairement à ceux que pensent les républicains intransigeants, la
France se définit par son histoire et sa culture, non par son régime
politique, car sinon un pays démocratique comme l'Inde serait comme le
prolongement de la France, ce qui est absurde.
13.
Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives
pour une représentation plus juste de tous les projets politiques?
Notre analyse :
L'Assemblée
nationale souffre d'une absence quasiment complète de forces politiques
majeures, comme le Rassemblement national. Le pire réside dans la
volonté ouvertement revendiquée des chefs de gouvernements précédents,
essentiellement chiraquiens, pour priver délibérément ce parti de toute
représentation nationale, ce qui en dit long sur leurs véritables
intentions hostiles à l'expression populaire.
Le résultat, c'est
que les Français qui ne sentent pas représentés défilent dans la rue au
lieu de s'exprimer à l'Assemblée à travers leurs représentants.
L'argument
habituel contre le scrutin proportionnel est classique : il ne
permettrait pas de dégager des majorités. Or il existe une différence
entre dégager des majorités et écraser les minorités. Il est tout à fait
possible de concilier efficacité et représentativité en accordant par
exemple une prime de sièges au parti politique arrivé en tête aux
élections législatives.
Nos propositions :
> Instaurer la proportionnelle intégrale, avec une prime correspondant à 20% des sièges pour le parti arrivant en tête
14. Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d'élus?
Notre analyse :
Avec
la multiplication des assemblées représentatives intervenant dans le
droit français, y compris les assemblées européenne, départementales et
régionales, il existe effectivement une superposition d'échelons
législatifs qui nuit à l'efficacité et à la transparence de la loi. La
suppression du département contribuerait à une simplification
souhaitable de notre système, mais cela reste naturellement insuffisant
pour réconcilier les Français avec leurs organes représentatifs.
Concernant
le cas français, l'instauration du scrutin majoritaire a de fait réduit
l'Assemblée nationale à une assemblée représentant les intérêts locaux
des circonscriptions, rôle qu'est censé incarner le Sénat, d'où
l'impression de doublon stérile entre ces deux assemblées. La
suppression du scrutin majoritaire au profit du scrutin proportionnel
permettrait de réorienter la vocation de l'Assemblée nationale à la
seule représentation des courants politiques.
Bien entendu, il
n'est pas nécessaire d'être 577 députés pour représenter les courants
politiques. En moyenne, 200 députés permettraient de représenter chacun
0,5% des voix, ce qui est largement suffisant pour représenter finement
les forces politiques à l'échelle nationale. Par contre, si l'on
souhaite un travail de qualité, il convient d'augmenter le budget des
collaborateurs pour que chaque député soit doté d'une solide équipe
l'aidant dans son travail. A titre de comparaison, les sénateurs
américains disposent d'une dizaine de collaborateurs contre trois pour
les parlementaires français.
Nos propositions :
> Limiter à 200 le nombre de parlementaires au sein de l'Assemblée nationale
> Limiter à 300 le nombre de sénateurs, environ 10 par régions.
> Renforcer le budget des collaborateurs de chaque parlementaire, pour qu'il puisse se doter d'une équipe de 5 à 6 personnes
15.
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique,
social et environnemental, doivent-ils jouer pour représenter nos
territoires et la société civile? Faut-il les transformer et comment?
Notre analyse :
Comme
expliqué précédemment, le rôle du Sénat consiste à représenter les
territoires, tandis que le rôle de l'Assemblée consiste à représenter
les courants politiques nationaux. C'est la raison pour laquelle le mode
de scrutin doit être réformé dans ces deux assemblées : au Sénat,
proportionnelle intégrale au niveau de chaque région, à l'Assemblée
nationale, le même système mais étendu au niveau du pays entier ainsi
qu'avec une prime de tête. Parallèlement, certaines
institutions publiques sont réputées pour recycler la carrière d'hommes
politiques privés de mandats, ainsi le Conseil économique ou nombre
d'Hautes autorités. Des abus sont constatés dans la rémunération des
membres de ces Hautes autorités qui ne répondent qu'à elle-même.
Certaines attisent mêmes le danger communautariste, ainsi la Halde.
Nos propositions :
>
Réformer le scrutin sénatorial en supprimant les grands électeurs et en
instaurant la proportionnelle intégrale dans chaque région. En raison
du faible nombre de sénateurs par région, il n'est pas nécessaire
d'instaurer une prime de tête car les grandes forces politiques seront
avantagées. > Supprimer le Conseil économique et social
> Supprimer la Halde et autres Hautes assemblées qui régissent nos moeurs et opinions > Aligner les salaires des membres des Hautes autorités sur ceux des parlementaires, y compris les présidents.
16. Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative?
Notre analyse :
L'instauration
de la proportionnelle intégrale, la reconnaissance du vote blanc, la
clarification des échelons législatifs, le renforcement des régions, la
réforme du scrutin sénatorial sont susceptibles de renforcer la
participation des citoyens au débat politique.
Toutefois le rôle
des médias traditionnels est déterminant dans le sentiment de défiance
des Français à l'égard de leurs élites politiques et économiques. Depuis
toujours les journalistes entretiennent une conformité de valeurs avec
les politiques, en raison d'origines sociales communes et de formations
similaires de type Sciences politiques. Beaucoup de journalistes vivent
en couple avec des politiques, ce qui peut expliquer une convergence de
vues.
Par ailleurs cette impression de conformité
intellectuelle des médias traditionnels est renforcée par un arsenal
juridique toujours plus répressif concernant la liberté d'expression.
Les nombreux délits d'opinion, y compris ceux qui semblent justifier par
les souvenirs douloureux de notre histoire, créent des non-dits et des
situations où la simple énonciation des faits peut conduire devant les
tribunaux. Des universitaires reconnus comme l'historien
Pétré-Grenouilleau sont même victimes d'harcèlements judiciaires de la
part de groupes communautaires qui privent ainsi toute possibilité de
débat.
Cette impossibilité de débattre librement dans les médias
traditionnels, qu'il s'agisse d'avortement, de moeurs ou d'immigration,
conduisent les plus jeunes à fréquenter les médias alternatifs de type
Internet, avec le risque d'exposition aux nombreuses théories du complot
qui y circulent. Aussi, pour mieux combattre ce complotisme qui détruit
toute confiance entre le peuple et les élites, il serait plus judicieux
d'accepter un débat complètement libre dans les médias traditionnels.
Nos propositions :
>
Restaurer la liberté d'expression en matière sociétale. Il faut
distinguer le respect aux personnes et le jugement de valeurs sur des
phénomènes sociétaux qui pourraient concerner ces personnes. Par
exemple, on peut critiquer l'homosexualité en tant que phénomène
psychique ou socio-culturel tout en respectant la dignité intrinsèque
des personnes homosexuelles.
>
Supprimer toutes les lois mémorielles. Seul l'appel au meurtre et à la
violence physique doit être pénalement répréhensible, pas le manque
d'adhésion à un fait historique.
17. Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique?
Notre analyse :
Le
tirage au sort existait chez les Athéniens, connus pour l'excellence de
leur fonctionnement institutionnel. Cette idée permettrait de renforcer
la pédagogie des institutions auprès de personnes peu impliquées dans
le débat démocratique. Toutefois, elle n'agirait qu'à la marge et ne
réduirait pas la fracture entre le peuple et les élites.
18. Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l'initiative?
Notre analyse :
Le
référendum serait inutile si les représentants politiques appliquaient
vraiment la volonté populaire issue des urnes. La complexité des
échelons législatifs, des interprétations juridiques et des traités
internationaux empêchent bien souvent la volonté du peuple de s'imposer
clairement dans la loi. L'intervention grandissante des juges, qui
interprètent de plus en plus librement les traités internationaux comme
la déclaration onusienne des Droits de l'homme, et bientôt le traité de
Marrakech, aboutit à ce fossé entre les promesses de campagne et
l'application concrète d'un programme une fois arrivé au pouvoir.
Pour
trancher cette complexité, il convient de délier la France de tous les
traités internationaux qui briment sa souveraineté, en particulier la
charte onusienne des Droits de l'homme de plus en plus détournée par des
pays qui nous imposent la révision de la laïcité tout en pouvant
appliquer la charia. Le référendum est un moyen pour clarifier la
hiérarchie des souverainetés : le peuple d'abord, les arrangements
internationaux ensuite. Ce référendum doit pouvoir être à l'initiative
du peuple, sans nécessiter un quota d'élus.
Nos propositions :
> Révoquer la charte onusienne des Droits de l'homme au profit de la déclaration française de 1789
> Révoquer le traité de Marrakech
> Si une loi est jugée anticonstitutionnelle par les juges, la soumettre automatiquement à un référendum
> Développer le RIC avec un quota de signataires de 1% du corps électoral
> Soumettre à un référendum les lois sur l'immigration et l'asile
19.
Que proposez-vous pour améliorer l'intégration dans notre nation? En
matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies,
souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels
définis par le Parlement? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi
qui va durer?
Notre analyse :
Il
n'est nullement question d'accepter le plan de remplacement de nos
populations originelles par des millions d'immigrés comme le prévoit
implicitement le traité de Marrakech, ou comme le souhaitent les lobbies
économiques et financiers désireux de diviser le peuple français afin
de réduire les coûts du travail. Comme ce problème se trouve devant
nous, en raison de l'explosion démographique de l'Afrique, accepter
l'immigration même modérée conduira à notre disparition en tant que «
peuple blanc, de culture gréco-romaine, de religion chrétienne » comme
l'affirmait le général de Gaulle à son conseiller Pierre Peyrefitte.
Au-delà
de la fronde fiscale et sociale, la révolte des gilets jaunes exprime
le refus d'une mondialisation sauvage qui écrase les fragiles équilibres
humains de notre société. L'immigration massive fait partie de cette
mondialisation qui met en concurrence 7 milliards d'être humains mais
profite aux ultra-riches, de Georges Soros à Zuckerberg. Pourtant,
il existe des alternatives à l'immigration. Pourquoi ne pas développer
un partenariat avec l'Afrique pour que ce continent retrouve ses élites
perdues et bénéficie d'investissements industriels afin de développer
l'emploi et l'insertion locale des populations ? Ne pourrait-on pas
proposer un accord gagnant-gagnant, la réinsertion locale des immigrés
en échange d'une ouverture économique aux produits fabriqués au sud de
la méditerranée ? Cette nouvelle politique aurait deux dimensions
complémentaires : une dimension coercitive qui s'impose en raison de la
duplicité de certaines élites africaines qui favorisent l'émigration
comme moyen de chantage économique, une dimension incitative pour
développer les bonnes volontés désireuses de construire un avenir
durable sur le continent noir.
Nos propositions :
>
Supprimer le droit d'asile extra-européen. Défendre le principe du
droit d'asile de proximité : un syrien doit pouvoir trouver l'asile dans
un pays proche physiquement ou culturellement, par exemple la Turquie
ou les pays du Golfe, et non en Allemagne ou en France.
>
Si des pays refusent de droit d'asile de proximité, ainsi l'Arabie
saoudite ou le Koweit qui refusent obstinément d'accueillir des réfugiés
syriens, alors les ressortissants de ces pays seront interdits d'entrée
sur le territoire national, et leurs biens français nationalisés
>
Mettre fin au droit du sol qui agit comme une pompe aspirante à
l'immigration. Imposer le droit du sang et revenir sur les
naturalisations abusives ayant eu lieu depuis Mitterrand.
>
Supprimer le principe du regroupement familial. Si un travailleur
étranger veut faire venir sa famille, ce sera pour une durée limitée à 1
an et après avoir démontré que ses revenus hors allocations dépassaient
un seuil conséquent, 3000 euros net minimum plus 800 euros par enfant.
>
Pour les immigrés légaux, créer un fond de réinsertion locale (FRL)
abondé par les actuelles prestations sociales qui ne seraient donc plus
versées directement. Le contenu de ce fond sera reversé avec intérêt de
5% quand l'immigré voudra développer un projet local dans son pays
d'origine, avec l'obligation d'y résider plus de la moitié du temps.
20.
Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le
rapport entre l'État et les religions de notre pays? Comment garantir le
respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs
intangibles de la République?
Notre analyse :
La
laïcité et la tolérance religieuse est un fait acquis en Europe grâce à
l'acceptation historique de la liberté de conscience par l'Eglise
catholique depuis les papes Léon XIII et Pie XI. Or, l'irruption récente
de l'Islam en Europe occidentale remet en question cette paix
religieuse, car l'Islam entretient depuis ses origines la confusion
entre spiritualité et politique, sphère religieuse et sphère profane.
Homme politique, Mahomet était aussi un chef de guerre qui conduisit de
nombreuses batailles, ainsi la bataille du puit de Badr, et anéantit des
villes entières, ainsi Médine où la tribu juive des Banu Qurayza fut
massacrée en 627. Or Mahomet est considéré comme « un beau modèle »
qu'il faudrait imiter, sans effort de contextualisation.
En
conséquence l'Islam n'a pas encore fait l'apprentissage de la laïcité,
n'ayant jamais été remis en question sérieusement par le monde
politique, scientifique ou intellectuel.
L'Islam est au contraire
porté par l'intransigeance des pays du Golfe qui n'acceptent aucune
réciprocité et exportent l'intégrisme dans le monde. L'Islam issu des
pays du Golfe n'a pas l'intention de s'adapter à la laïcité, mais au
contraire d'utiliser le régime de tolérance pour conquérir des droits
d'exemption, prélude à la soumission du « Dar el Erb », ou territoire de
la guerre, à sa seule loi. C'est donc bien une lutte impitoyable entre
la laïcité et l'Islam teinté de wahhabisme qui s'annonce.
Bien
entendu, beaucoup de musulmans cherchent à concilier foi et raison,
Islam et laïcité, mais ils sont peu encouragés par les pouvoirs publics
et sont victimes de persécution de la part de leurs coreligionnaires
extrémistes.
Il convient donc d'aider ces musulmans modernistes à
se détacher du substrat théologique, politique et culturel issu des
pays du Golfe. Nous devons être clair : il est licite et respectable de
croire en un Dieu unique et miséricordieux, qui est tout de même le coeur
de la foi musulmane, mais pas de croire que le Coran doit s'appliquer à
la lettre contre la raison et les droits humains, en particulier quand
il appelle à la guerre ou à la persécution.
Historiquement, le
Christianisme a toujours établi une différence entre foi et raison,
sphère religieuse et sphère profane, de sorte que la laïcité a justement
pu s'imposer en Occident. Il ne s'agit pas de montrer que le
Christianisme serait une religion supérieure aux autres, mais de
rappeler l'esprit et le chemin parcouru par l'Eglise pour s'accorder à
la laïcité, surtout depuis Vatican II. Son rapport au monde doit servir
de modèle à toutes les autres religions désireuses de parler de Dieu à
l'ensemble de l'humanité.
Nos propositions :
>
Refondre la laïcité en rappelant l'héritage culturel du Christianisme
qui est la seule religion à séparer clairement le politique du
religieux. La liberté de conscience constitutive du concile Vatican II
doit être rappelée.
> Interdire toute organisation religieuse
qui ne respecterait pas les droits fondamentaux, comme le droit à
l'apostasie, au blasphème, à l'égale dignité des sexes.
> Interdire le salafisme, déchoir de la nationalité française puis expulser tout salafiste revendiqué.
> Imposer l'usage de la langue française dans les mosquées
> Interdire le financement étrangers des moquées ou des imans. En cas de manquement, la mosquée sera fermée.
> Nationaliser les mosquées, sur le même modèle que les églises d'avant 1905
>
Imposer des normes architecturales traditionnelles françaises aux
nouveaux établissements religieux. En clair, une mosquée, une synagogue
ou un temple bouddhiste doivent ressembler à un édifice religieux
quelconque, par exemple d'inspiration cistercienne, gothique ou baroque,
et non à une greffe étrangère dans le paysage urbain français
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