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Morano et les gardiens du temple antiraciste

En rapportant les propos du Général de Gaulle sur la France « de race blanche, de culture gréco-romaine, de religion chrétienne », Nadine Morano fut clouée au pilori par les médias parisiens, les élites pseudo-morales et autres intellectuels adeptes de la bien-pensance. Même sa propre famille politique voue aux gémonies l'ancienne ministre, révélant le vrai visage des Républicains qui se soumettent aux valeurs morales de la gauche et dont le gaullisme de façade est destiné à tromper le peuple de droite sur leurs motivations libertaires et internationalistes.

L'interdiction du débat par les gardiens de l'antiracisme

Pourtant Nadine Morano n'exprime qu'une réalité démographique que personne n'aurait contestée avant la déconstruction de l'identité française datant des années 60. L'analyse du général aurait été approuvée par les socialistes originels comme Jules Ferry ou même Léon Blum qui glorifia les « les races supérieures » lors d'un sulfureux discours prononcé en 1925 devant les parlementaires. Mais après le traumatisme de la Seconde guerre mondiale, les enseignants marxistes et les journalistes libertaires entreprirent un travail de sape contre les fondements anthropologiques de l'Occident, et réussirent à imposer un nouvel ordre moral hostile à tout enracinement d'un peuple méprisé par ailleurs. Ainsi naquirent les mythes fondateurs de l'antiracisme, comme la prétendue diversité ethnique de la France depuis les origines.

Une vérité historique incontestable

Cette idée d'une France « terre d'immigration » constitue pourtant une contre-vérité démentie par les faits : mêmes les invasions barbares ne concernèrent que 1% de la population gallo-romaine, et aucune immigration massive n'existait avant la première guerre mondiale. Pire encore, avant l'essor spectaculaire de l'immigration africaine des cinquante dernières années, la France a toujours été habitée par des peuples « caucasiens » selon la terminologie américaine. Celtes, Grecs, Romains, Wisigoths, Burgondes, Francs, Lombards, Normands, Vénitiens, Anglais, Autrichiens, Italiens, Espagnols et Polonais se sont effectivement succédés par vagues modérées, tous croyaient en une multitude de dieux différents, tous parlaient des dialectes divers, mais tous avaient un fâcheux point commun : ils étaient - cachez ce sein que je ne saurai voir - de race blanche...

La race blanche, le plus petit dénominateur commun des européens

Paradoxalement, alors que l'Europe peine à définir son identité, le seul point commun entre des populations culturellement hétérogènes est violemment ostracisé du débat public. Ce rejet s'étend à tout héritage transmis par nos ancêtres, ainsi les fondations chrétiennes de l'Europe qui sont niées avec une mauvaise foi étonnante. La négation de nos racines explique le malaise d'une construction européenne qui ne rencontre pas l'assentiment des peuples. Ne sachant d'où il vient, ne voyant pas où il va, l'homme européen subit un lavage de cerveau, de coeur et d'épiderme qui répond peut-être aux fantasme des apprentis sorciers libertaires mais contribue à une angoisse collective rendant impossible la réussite de l'Europe en tant que nation.  

L'héritage philosophique compatible avec notre réalité charnelle

Au sein du peuple de droite, beaucoup rechignent à utiliser le critère ethnique comme élément constitutif de l'identité européenne, évoquant une longue tradition philosophique essentiellement issue du christianisme qui s'oppose au déterminisme biologique. Cette opposition entre la chair et l'esprit doit néanmoins être nuancée, car le christianisme est aussi une religion de l'incarnation. Le christianisme reconnaît l'importance des différences fondées sur des critères biologique, en premier lieu bien sûr les différences sexuelles qui sont justifiées en raison de leur utilité sociale. Aussi l'acceptation de nos différences naturelles n'est pas incompatible avec un héritage spirituel et philosophique qui a toujours reconnu l'existence des races avant l'interdiction morale de mai 68. Ces différences ethniques peuvent sembler mineures sur le plan scientifique, sauf qu'elles ont la fâcheuse tendance à être visibles, de sorte qu'elles produisent d'importants effets psychologiques qui déterminent le rapport à l'autre.

L'identité ethnique influe sur le sentiment d'appartenance nationale


Pour parler clairement, se percevoir comme « blanc », « noir » ou « jaune » n'est pas anodin dans la construction de son identité, conditionnant en grande partie son sentiment d'appartenance à la majorité culturelle de notre pays. Les manifestations sportives illustrent assez bien cette tendance que manifestent nombre d'immigrés à choisir leur pays d'origine comme le choix de leur coeur, oubliant parfois ce que la France leur a donné en termes d'éducation et de possibilité de carrière. L'élection de François Hollande, accueillie à la Bastille par des drapeaux algériens et marocains, trahit la préférence ethnique de ceux qui soutiennent les socialistes, parti entièrement acquis à la cause xénophile. Dans les cours de récréation les enfants se regroupent de plus en plus selon des critères ethniques, délaissant bien souvent les Français de souche mis en minorité. Un racisme anti-blanc se développe avec d'autant plus de puissance que le rapport de force démographique ayant changé dans les banlieues, le masque d'une intégration de façade tombe sous le raz-de-marée communautaire. Ainsi l'appartenance ethnique crée-t-elle de nouvelles coupures au sein de notre société, motivant parfois des comportements hostiles qui minent dangereusement la cohésion nationale.

L'assimilation d'une minorité n'empêche pas le danger communautaire

Certes, de nombreux cas d'intégrations réussies semblent indiquer la possibilité « d'une diversité heureuse », conformément aux espoirs fous d'Alain Juppé. Mais ces assimilations sont trompeuses car ayant tendance à occulter le phénomène inverse, en l'occurrence la croissance d'une minorité turbulente qui menace de désintégrer nos fragiles équilibres sociaux. Il a fallu une minorité pour imposer un climat de terreur  durant les attentats de Charlie Hebdo, et une poignée de musulmans fanatiques menacent d'entraîner notre pays dans la guerre civile. Les voisins serbes et croates se fréquentaient aussi dans une ambiance chaleureuse et amicale avant que la guerre civile ne brise l'utopie d'une société multiethnique. Il n'est donc pas certain que notre pays résiste aux forces centrifuges communautaires qui se renforcent avec l'explosion de l'immigration, d'autant que la croissance économique patine et que l'intégration par le travail s'éloigne irréductiblement.

La contradiction d'un engagement

Ce triste constat d'une société fragmentée à cause de sa diversité ethnique, et dont la pente naturelle est la déflagration plus ou moins violente, correspond précisément aux craintes légitimes de Nadine Morano. Les mots qu'elle emploie sont ceux que comprennent les Français, créant précisément cette colère des bien-pensants qui refusent d'admettre la folie du multiculturalisme.

Pour son malheur, son parti s'est justement converti à l'utopie multiculturelle, dans la logique d'une soumission au nouvel ordre moral issu de mai 68. Aussi cette femme politique incarne la contradiction d'un engagement au sein d'un parti qui déterre de Gaulle pour mieux fossoyer la France. Comme beaucoup de Français, Nadine Morano est écartelée entre une analyse lucide sur les ravages de la mondialisation, et le poids des habitudes qui la pousse à soutenir les institutions directement à l'origine de l'effondrement national.

Souhaitons que son éclair de bon sens, et l'odieuse chasse aux sorcières dont elle fut victime, éclaire les Français sur la nécessité de changer radicalement de paradigme politique. L'heure est maintenant venue de rompre définitivement avec le relativisme culturel qui contamine tous les partis à l'exception d'un seul, paradoxalement le plus fidèle à l'esprit du général.

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