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Le rapt de la campagne présidentielle par les médias

L'attention des Français serait-elle détournée par les médias qui préfèrent le scandale à l'enquête objective, la petite phrase aux propositions construites, la posture au système de valeurs ? Le défaut habituel des médias semble atteindre son paroxysme avec le traitement de l'affaire Pénélope et des poursuites judiciaires du Front National, lequel traduit une tendance à occulter les débats de fond quand ils émanent de la droite. Pourtant notre époque charnière mérite une claire compréhension des enjeux qui dépassent largement l'inanité d'une mise en examen pour emploi fictif.

Des enjeux occultés alors que notre civilisation se meure

Les enjeux sont à la mesure d'une crise de civilisation qui se confirme avec la crise économique de 2008, le déferlement migratoire de 2015, les attentats terroristes de 2016. Nos industries se délocalisent, la croissance stagne, les camps de migrants se multiplient, les mosquées salafistes se développent dans l'indifférence médiatique. Axés sur le traitement immédiat de l'information, les médias peinent à relier des évènements apparemment différents à la même cause générale, liée à l'abandon d'une civilisation millénaire par nos élites en rupture avec le peuple.

Issues du relativisme moral de mai 68, nos élites méprisent les réalités civilisationnelles fortement conditionnées par des dynamiques démographiques implacables. Avec moins d'un enfant et demi par femme, l'Europe est directement menacée par la bombe démographique africaine qui multipliera par 3 la population du continent noir dans une génération. L'islamisation rapide du monde arabe et du Sahel promettent une irruption fracassante d'un islam hostile dans nos pays déchristianisés, via une immigration massive et incontrôlée. Un grand remplacement de population, de bien plus grande ampleur que les invasions barbares qui ne concernèrent que 2% des autochtones gallo-romains, ruinera mille ans de civilisation autrefois brillante, ainsi que le prédisent des personnalités aussi différentes que Michel Onfray ou Philippe de Villiers.

L'illusion de l'intégration économique

Quand ils ne se moquent pas de la fin de notre civilisation, nos élites croient savoir que l'intégration économique assurera l'intégration culturelle des dizaines de millions d'immigrés supplémentaires que nous promettent Jacques Attali, Alain Minc ou Claude Bébéar.

Pourtant, la révolte des jeunes de banlieues devraient écarquiller les yeux de nos gouvernants. Alors que les immigrés de la première génération s'intégraient plutôt docilement par le travail, leurs descendants de seconde et troisième générations renouent avec une fierté islamique longtemps enfouie sous le vernis de l'intégration républicaine. Preuve qu'aucune intégration n'est définitive, le sentiment identitaire constitue une bombe à retardement qui, associée à la bombe démographique, menace la nation de désintégration.

L'assimilation par le travail est d'autant plus improbable que la faible croissance entretenue par la zone euro ne permet pas d'envisager le plein emploi. L'intégration culturelle observée durant les Trente glorieuses semble donc un cas unique, en partie résultant d'une proximité culturelle et religieuse concernant les immigrés européens. A notre époque, les différences culturelles sont plus profondes, et notre monde technologique produit paradoxalement plus de solitude sociale qu'autrefois.

Derrière les innovations technologique, des changements sociaux dévastateurs

Bien que répondant à une logique de progrès, force est de constater que l'automatisation et la robotisation accentuent la disqualification professionnelle de millions d'employés peu qualifiés, et même de cadres rattrapés par le perfectionnement croissant des systèmes informatiques.

Dans les années 70, la fermeture des usines avaient jetés des millions d'ouvriers, dont beaucoup de magrébins importés par des patrons peu scrupuleux, dans les affres du chômage. La dégradation des banlieues, l'islamisation et le communautarisme sont les conséquences directes de l'absence de prévision à long terme des grandes entreprises dont l'objectif est le profit des actionnaires et non le bien commun.  

Mais demain, la disparition des caissières de supermarchés, des femmes ménagères, des chauffeurs-livreurs, ou encore des conducteurs de taxi jetteront encore plus de monde dans l'inactivité. Ces populations fraîchement débarquées, pour beaucoup immigrées, se révolteront contre le libéralisme fondé sur la tromperie, et se regrouperont en forces communautaires travaillées par l'islam.

Dans ces conditions, est-ce un crime de mettre en garde contre les dangers que réserve l'avenir ? Doit-on bâillonner les Cassandre sous prétexte qu'ils empêchent les élites de jouir de l'instant présent ? Peut-on réellement faire confiance aux médias qui sont aux mains de grands groupes industriels et de milliardaires gauchistes comme Pierre Bergé ?

Emmanuel Macron, le candidat des médias de gauche

Au lieu d'évoquer ces enjeux majeurs, les journalistes majoritairement de gauche se complaisent dans la dénonciation de l'emploi présumé fictif de Pénélope Fillon ou l'affaire anecdotique des parlementaires FN.

Le principal bénéficiaire de cette affaire est évidemment Emmanuel Macron, le dauphin spirituel de François Hollande, qui est l'unique espoir des socialistes de se perpétuer après le pire quinquennat de la Vième République. Maître dans l'art de la manipulation, François Hollande est arrivé par infraction en 2012, et son esprit risque d'hanter les couloirs de l'Elysée après sa démission en 2017, après s'être introduit dans un corps certes plus séduisant et charismatique que sa bonhommie empâtée laissait supposer.

Emmanuel Macron est le candidat évident des médias de gauche, ses positions libertaires le conduiront à autoriser la PMA pour les couples homosexuels ou encore à accélérer l'immigration. La dérégulation est la seule doctrine économique du candidat socialiste, la mondialisation à outrance est la seule réponse au chômage des séniors, la culpabilisation de la France est la seule morale du candidat socialiste.  

Le refus du peuple de droite  

Dans ces conditions, le peuple de droite a raison de refuser la grossière manipulation médiatique initiée par le pouvoir socialiste. Comme il a raison de replacer le débat au c?ur de l'échéance électorale. Les notions de frontières, d'autorité, de transcendance culturelle, de valorisation du travail, de promotion de la famille sont les réponses de la droite à la crise de civilisation que nous vivons. Même s'ils semblent se distinguer sur la question de l'Europe, les philosophies politiques de la droite et du Front National procèdent tous les deux d'un désir de restauration nationale et de recouvrement des valeurs ancestrales qui ont fait le génie français. La renaissance de la France, voici le dessein que les Tartuffes médiatiques ne sauraient voir.



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