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Emmanuel Macron en campagne contre la France

Encensé par les médias et adoré par les bobos parisiens, Emmanuel Macron flotte sur le nuage des sondages depuis le déclenchement intéressé de l'affaire Pénélope. Son absence de programme et ses postures opportunistes visent à séduire le ventre mou du corps électoral, tandis que ses hurlements pathétiques cherchent à donner l'impression d'une puissance virile longtemps brimée par le pouvoir socialiste.   

Mais l'ancien collaborateur de la banque Rothschild est-il réellement un homme dévoué à la cause des Français ? Son optimisme de façade entend-elle la souffrance des Français confrontés à une mondialisation parfois agressive ? Plus gravement, sa proximité avec les socialistes de tendance Terra nova ne signifie-t-elle pas un arrière-fond idéologique hostile à la France ?

La récente visite du candidat socialiste en Algérie ne plaide pas en faveur de son amour d'une France accablée de tous les péchés du monde. En jugeant que la colonisation française de l'Algérie relève d'un « crime contre l'humanité », Macron commet d'abord un contre-sens historique, doublé d'une faute morale et politique.

La colonisation africaine, une entreprise de la gauche universaliste

Macron commet un contre-sens historique car la colonisation de l'Afrique a toujours été défendue par la gauche universaliste qui visait à propager la liberté et la prospérité sur le continent noir grâce à l'extension de la civilisation européenne. Le socialiste Jean-Jaurès croyait en la mission colonisatrice d'une France qui apporte son génie aux peuples les moins avancés, de même que Léon Blum qui admettait le devoir « des races supérieures d'amener au même degré de civilisation les races inférieures » dans un discours de 1920.  

A l'inverse, l'extrême droite royaliste s'opposait farouchement à l'entreprise coloniale. En effet, la colonisation coûtait plus cher qu'elle ne rapportait à la nation, expliquant en partie l'affaiblissement économique de la France face à l'émergence de l'Allemagne. Le péril germanique nécessitait de conserver nos ressources militaires sur le territoire national et d'investir dans notre tissu industriel concurrencé par les entreprises allemandes, au lieu de se disperser dans des aventures lointaines et vaines en raison de la différence de cultures.

A l'époque déjà la préoccupation humaniste de la gauche perdait la France, alors que le bon sens de la droite plaidait au contraire pour le renforcement de la nation confrontée à des périls extérieurs.

Mais au début du XIXième siècle, des préoccupations humanitaires beaucoup plus légitimes ont été à l'origine de la colonisation de l'Algérie.

A l'origine de la colonisation de l'Algérie : l'abolition de la traite des Blancs

La traite des Blancs par les pirates barbaresques constitue le tabou le plus absolu des relations franco-algériennes. Rappelons que le Maghreb a toujours servi de repaire et de plaque tournante pour les esclavagistes Maures et Sarazins qui attaquaient les côtes européennes afin de se procurer du butin et des esclaves, remontant parfois la vallée du Rhône et dévastant l'intérieur du royaume de France. Nombre d'esclaves mâles étaient castrés afin de servir d'eunuques, les femmes étaient envoyées dans les harems. Les historiens estiment à environ 1 million le nombre de victimes de cette traite des Blancs, soit l'équivalent de 10% de la traite atlantique.

Ce trafic odieux continuait encore sous la Restauration, avec la capture des navires européens et américains pour se procurer des esclaves et rançonner les voyageurs. Un commerce lucratif de rachat de captifs européens se déroulait sous le regard complice du Dey d'Alger, et de nombreux témoignages faisaient état de la présence d'esclaves blancs dans la cité barbaresque. Sous la pression de l'opinion publique, la France intervient militairement à Alger en 1830 pour faire cesser ce premier crime contre l'humanité, avant de pacifier l'arrière-pays peuplé de tribus rebelles.

Ainsi furent jetées les bases de la colonisation française de l'Algérie, qui apporta également la modernité, la construction de routes, la fondation d'écoles et d'hôpitaux pour les indigènes. Les Français ne furent pourtant pas les premiers envahisseurs de l'Afrique du nord.

Les arabes, les premiers colonisateurs

La Maghreb a toujours été colonisé par des peuples étrangers : Phéniciens, Romains, Vandales, Arabes, Ottomans et enfin Français se succédèrent pour apporter la civilisation ou saccager les villes autrefois prospères. Avant d'être un foyer d'islam, l'Algérie était la patrie de Saint-Augustin et de Tertullien, grands docteurs de l'Eglise catholique. L'arrivée de l'islam a incontestablement rompu l'osmose économique et culturelle entre les deux rives de la méditerranée, expliquant l'appauvrissement du bassin méditerranée et la montée en puissance de l'Europe du nord.

Curieusement, le pouvoir algérien ne semble pas s'offusquer de la colonisation arabe parée de toutes les vertus, alors que les institutions modernes de l'Algérie proviennent toutes du passé colonial français. Comme tout régime dictatorial, le pouvoir algérien cherche à discréditer le régime précédent, ici le système colonial français, afin d'excuser son incompétence pour résoudre les problèmes actuels des citoyens algériens.

Une repentance qui attise le feu des banlieues

Mu d'une naïveté coupable, Emmanuel Macron s'engouffre dans le piège algérien en psalmodiant le discours victimaire de la junte militaire au pouvoir. Cette victimisation, typique de la culture musulmane qui minimise toujours ses propres responsabilités, reporte la culpabilité sur le bon dos des Blancs post-catholiques qui auraient apporté tous les fléaux de l'humanité, de la colonisation, en passant par l'esclavage et pourquoi pas le Sida.

Mais les Français rejettent massivement ce climat de repentance permanente. Les Français n'ont pas de leçons à recevoir, et surtout pas des anciens bourreaux du FLN qui égorgèrent les harkis et les Français d'Algérie. Au lieu d'?uvrer à l'entente mutuelle entre les deux rives de la méditerranée, Emmanuel Macron attise le ressentiment des jeunes de banlieues,  approuvant indirectement les émeutes et donnant un prétexte aux attentats islamistes. Une telle attitude n'est pas seulement une honte, elle est digne des porteurs de valise qui contribuèrent à la mort de nombreuses victimes innocentes. En se rendant esclave des ennemis de la France, Macron sème un conflit de civilisation au sein même de nos villes assiégées par l'islamisme conquérant.

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