Refus de toute intervention militaire, pacifisme béat, fascination morbide pour l'étranger, valorisation du métissage culturel, haine de soi constituent désormais le catéchisme d'une Allemagne qui donne des leçons de coexistence à l'Europe tout en exerçant une domination hypocrite sur les Grecs ou Portugais sommés de vivre dans l'austérité. Alors que l'Allemagne de Merkel a décidé unilatéralement l'accueil d'1.5 millions de migrants, elle cherche à partager le poids de son erreur en imposant par la contrainte des quotas de réfugiés aux Polonais ou aux Hongrois qui ont plutôt un mauvais souvenir de la présence musulmane ottomane sur leur territoire, eux dont le tiers de la population fut massacrée par les Turcs au XVIIième siècle.

L'ignorance de l'islam

Ce moralisme est d'autant plus insupportable que les Allemands recueillent les fruits d'une politique immorale et suicidaire. Les viols de Cologne et les attentats terroristes sont la conséquence logique d'un flux migratoire énorme et incontrôlé provenant de régions du monde culturellement réfractaires à la tolérance religieuse et à l'égalité des sexes. N'ayant jamais lu le Coran ni appris que Mahomet avait commis des massacres de sa main ou jeté des veuves de suppliciés dans son harem, les élites allemandes s'étonnent qu'une communauté musulmane en croissance rapide génère des violences contre les infidèles, les juifs et les femmes.

Ces élites sont contaminées par le profit à court-terme et le matérialisme réducteur. Tant que croit le nombre de consommateurs, tant que se multiplient les travailleurs corvéables à merci, leur satisfaction augmente et leur égoïsme se repaît. A leurs yeux, l'homme est une matière première comme une autre, sans racines ni transcendance, de sorte qu'elles ne peuvent comprendre les chocs culturels prophétisés par Samuel Huntington dans son livre « le choc des civilisations ».

Mais le peuple, qui connaît la cruelle réalité du terrain et qui n'habite pas les beaux quartiers plutôt sécures, voit bien les effets collatéraux d'une immigration massive et impitoyable. Sa colère gronde, au point de toucher tous les pays confrontés à ce grand remplacement de population qui utilise tous les moyens, des plus pacifiques au plus violents, pour marginaliser les autochtones européens.

Les Allemands pensaient être à l'abri de ce phénomène, vivant comme des anges au milieu des loups, mais la réalité tragique de ce monde rattrape une ingénuité qu'ils pensaient définitive.  

L'Afd, un espoir pour le peuple allemand

Le parti « Alternative für Deutschland » cristallise cette colère. Avec près de 13% des suffrages lors des dernières législatives allemandes, ce parti rentre massivement au Bundestag, promettant d'amener une vraie contradiction dans cette enceinte éthérée où seule l'idéologie des Droits de l'homme avait droit au chapitre.

Les bonnes âmes traitent ces nouveaux venus de nazis, confirmant décidément cette propension de ceux qui n'ont plus d'arguments à ostraciser leurs adversaires pour mieux éviter de parler du fond. Tels des fous, ils désignent le doigt quand le sage montre la Lune, car les vrais ressorts de l'Afd n'ont plus rien à voir avec le désir d'expansion de la race allemande, mais sont bien plutôt dus à la peur objective de disparition sous une masse africaine et musulmane dont le taux de natalité s'avère excessivement supérieure. A l'inverse du NSDAP qui est dans une logique de conquête, l'Afd s'inscrit davantage dans une logique de défense, car les petits ne sont pas ceux qu'on croit et les vrais riches n'habitent déjà plus l'Allemagne.

Bien entendu, comme tout mouvement neuf et fraîchement éclos, ce parti hésite entre des tendances contradictoires. Certaines sont résolument modernes et avant-gardistes, ainsi le féminisme identitaire porté par Alice Weidel. D'autres sont classiquement conservatrices, incarnées par de nombreux cadres ex-CDU qui regrettent la gauchisation entamée par Merkel contre son père spirituel Helmut Kohl. Enfin quelques tendances réfractaires éprouvent une fascination pour l'époque du troisième Reich, mais demeurent minoritaires et sans conséquence sur l'avenir du parti.

On accuse certes le leader de l'Afd Alexander Gauland d'avoir exprimé son admiration pour «  la performance des soldats allemands durant les deux guerres mondiales », ce qui a été abusivement traduit en soutien indéfectible au régime qui les envoyait à la mort. Mais pourquoi les Allemands n'auraient-ils pas le droit d'estimer les soldats qui ont payé le prix du sang en défendant leur pays en 1944 ? Accuse-t-on les Russes de leur reconnaissance pour l'Armée rouge qui a défendu la patrie en 1941 ? Si on considère que Staline est aussi criminel qu'Hitler, pourquoi établir une différence morale entre un soldat allemand et un soldat soviétique si les deux se sont battus courageusement sans avoir participé directement aux exactions contre les civils ? Le respect pour le sacrifice d'un soldat ne préjuge nullement de l'approbation de ceux qui le gouvernent.

L'Afd, un espoir pour les peuples européens

Malgré la propagande d'une presse qui pousse des cris d'orfraie dès qu'un allemand exprime son amour de l'Allemagne, les européens voient bien que l'Afd agit dans un esprit de solidarité avec les autres peuples trahies par leurs élites.

Si l'Afd s'est originellement constitué contre la monnaie européenne, elle ne rejette pas l'Europe puisqu'elle croit en cet espace civilisationnel actuellement menacé par l'immigration massive. En faisant tomber le tabou de l'ingénuité allemande, l'Afd réveille les Allemands de leur léthargie suicidaire et leur donne envie de redresser la tête. En agissant contre le mondialisme, l'Afd contribue à la fin du démantèlement des nations européennes offertes en victimes expiatoires à la finance internationale. En constituant un partenaire enthousiasmant pour tous les patriotes européens, l'Afd rend possible la renaissance d'une civilisation millénaire, éclairée par l'héritage chrétien et respectueuses de ses deux racines fondamentales, gréco-romaine et germanique.