Le droit à la sécurité supérieur à tout autre droit
Plus proches de nous, les harcèlements sexuels constituent une réalité touchant la majorité des femmes. Avant même le bien-être économique ou l'égalité salariale, le droit à la sécurité constitue un droit fondamental que nulle lubie libertaire ne peut remettre en question, au risque de violer un pacte démocratique fondé sur la tromperie.
Malheureusement, ce droit élémentaire est en recul objectif dans nos sociétés. Outre le harcèlement au travail, le harcèlement de rue crée une atmosphère d'hostilité qui empoisonne réellement la vie de millions de femmes qui ne sont pas libres de circuler librement dans notre pays.
Mais avant de proposer des actions concrètes contre ce phénomène de masse, il convient de ne pas se tromper de cible et de désigner les véritables causes de cette maladie sociale.
Les féministes progressistes accaparent le débat
Hélas, les féministes progressistes semblent les seules habilitées à parler des femmes et de leurs problèmes. A les entendre, il n'existerait pas de féminisme conservateur attaché sincèrement à la cause des femmes mais soucieux de préserver les équilibres naturels et historiques qui fondent la richesse de notre civilisation millénaire.
Le féminisme progressiste s'est construit depuis les années 60 sur une dialectique marxiste qui oppose de manière manichéenne les exploités et les exploiteurs. Les femmes seraient les victimes des hommes, comme les ouvriers seraient les victimes des patrons, les juifs les victimes des chrétiens, les noirs les victimes des blancs. A les entendre, il faudrait assurer une égalité absolue, en particulier financière, pour rétablir l'amitié entre les différents groupes humains et assurer la paix sociale.
L'émancipation des femmes ne répond en rien à leur insécurité
Cette utopie ne résiste pas à l'examen des faits. Même si les femmes dominaient économiquement les hommes, exerçant des fonctions de responsabilité à la tête des entreprises ou des partis politiques, elles continueraient à se faire harceler dans le métro, peut-être même davantage en raison de la frustration sociale et sexuelle de certains hommes.
Prenons l'exemple de la communauté juive : en raison de leurs talents, les Juifs ont incontestablement gravi les échelons de la vie économique et sociale, occupant d'importantes responsabilité à la tête de grandes entreprises, de médias influents, de partis politiques éminents, y compris à l'extrême droite. Les Juifs sont-ils pour autant à l'abri des agressions et harcèlements de rue ? Bien sûr que non, et même leur réussite crée un sentiment de haine qui les expose davantage à l'animosité qu'autrefois.
Il est en de même pour les femmes : l'émancipation sociale des femmes ne résoudra en rien leur niveau de sécurité, mais attisera au contraire la frustration maladive de certains hommes. Les marxistes, féministes ou non, se trompent lourdement sur la nature humaine en dénonçant systématiquement le pouvoir des « dominants » comme source de souffrance pour les « dominés ».
La domination masculine n'est pas en cause
De manière générale, la domination n'est pas forcément synonyme de violence mais peut au contraire protéger les personnes plus vulnérables, et nous le sommes tous chacun à notre niveau.
Quand la domination est motivée par l'amour ou la raison, elle profite autant à la personne qui exerce son influence qu'à la personne qui la reçoit. Depuis le tendre âge de l'enfance, nous avons besoin d'un rapport déséquilibré, improprement appelé « domination », afin d'occuper une place harmonieuse au sein de la société. Qu'il s'agisse de la domination des parents sur les enfants, des professeurs sur les élèves, des patrons sur les collaborateurs, nous profitons de cette inégalité de nature ou de condition qui crée justement les conditions d'épanouissement personnel au sein du corps social vu comme un organisme différencié.
La question ne réside pas tant sur l'existence plus ou moins avérée d'une forme de domination masculine sur les femmes, mais sur la nature même de cette domination.
Car à bien observer, les femmes dominent plutôt le cercle familial que les hommes, et inversement les hommes dominent plutôt l'espace public que les femmes. Cette séparation des pouvoirs entre espaces intérieurs et espaces extérieures, qui résulte naturellement des nécessités de l'enfantement propres à la femme, ne doit pas désespérer les femmes d'une prétendue infériorité. Elle procède au contraire d'une plus grande intelligence de la vie, car le véritable bonheur ne réside dans les vanités de la réussite professionnelle mais dans la chaleur affective d'une famille. L'homme, par sa nature combative, est davantage porté à la conquête et à la protection de ses proches. Naturellement cette agressivité naturelle devient problématique quand une civilisation avancée ne la canalise pas vers des objectifs supérieurs, par exemple la conquête économique ou scientifique et la défense de la patrie. L'islam constitue bien une nouvelle menace pour les femmes
Or la civilisation islamique est justement une civilisation dont la crise actuelle ne permet pas de canaliser les instincts primaires vers un bien supérieur conforme au nôtre. Marqué par une religion qui appelle dans ses textes au djihad contre les infidèles, déstabilisé par une démographie galopante qui perturbe les structures sociales traditionnelles, le monde islamique exporte actuellement une violence qui retombe sur les plus faibles, en particulier les femmes.
Même si toutes les religions abrahamiques tendent à réduire les femmes à leur dimension procréative, l'islam se distingue par son machisme. Rappelons que Mahomet cultivait un nombreux harem et considérait les femmes comme « un champ à labourer » pour les guerriers musulmans. Le très jeune âge de son épouse préférée Aïsha, environ 9 ans, démontre le peu d'intérêt qu'il accordait aux femmes intellectuellement matures. Enfin l'importance des houris, ou vierges célestes destinées à satisfaire sexuellement les musulmans, illustre la fonction érotique réservée à des femmes dont la moindre exhibition du corps crée un émoi sexuel dévastateur.
Cet émoi sexuel semble comme réveillé dans nos sociétés malheureusement marquée par la pornographie ambiante. Cette rencontre entre deux mondes, l'un de débauche, l'autre de frustration, explique une surreprésentation des immigrés musulmans dans les harcèlements et agressions sexuelles. Les médias officiels semblent avoir découvert l'ampleur du phénomène depuis les viols de Cologne, malgré les reportages de femmes courageuses qui s'étaient aventurées dans les rues islamisées de Bruxelles ou plus récemment à la porte de la chapelle.
Ainsi, l'importation massive de l'islam dans nos sociétés constitue une raison objective de l'insécurité dont souffrent les femmes. En dénonçant clairement l'immigration et le communautarisme islamique, les féministes seraient plus cohérente avec leurs diatribes contre les sociétés patriarcales, au lieu d'asséner des coups aux seuls catholiques réduits à l'impuissance médiatique. Bien entendu, cette dénonciation de l'islam en tant que religion guerrière et machiste ne peut faire l'impasse sur la dégradation de l'image des femmes produite par une pornographie déshonorante. D'une certaine manière, la dangerosité de l'islam provient également du contre-modèle que nous véhiculons.
La difficulté de la preuve dans un état de droit
Mais en attendant d'attaquer les racines civilisationnelles à ce mal, il existe des moyens techniques qui permettraient de faire reculer, du moins partiellement, le harcèlement de rue.
La pénalisation du harcèlement de rue constitue un pas dans le bon sens, mais toujours faut-il prouver concrètement la réalité de l'acte délictueux. Dans un état de droit fondé sur l'obtention de la preuve par l'accusateur, la parole d'une femme ne peut suffire pour confondre les harceleurs, à moins de doter les caméras de surveillance de microphones.
Des brigades de policières en civil pour lutter contre le harcèlement de rue
Par contre, il suffirait de créer des brigades de femmes policières en civil, nécessairement bardées de micro et caméras cachées et suivies de près par des patrouilles de police, pour confondre immédiatement les harceleurs. Il suffirait que ces femmes policières se promènent, pourquoi pas en jupes, dans les zones à problèmes pour faire reculer le machisme au coeur des rues islamisées. Ainsi les machos islamisés perdront la bataille de la rue, avant de redonner définitivement les territoires perdus de la république à nos valeurs fondées sur la laïcité et l'égalité des sexes.
Avec un peu de volonté politique, nous pouvons donc faire reculer le harcèlement de rue dans nos sociétés. Pourvu que nous gardions à l'esprit les raisons culturelles profondes à l'origine de cette dégradation, nous pouvons redonner aux femmes la liberté de circuler sans crainte dans nos villes, répondant ainsi au devoir fondamental du pouvoir politique qui doit veiller à la sécurité absolue des Françaises et des Français qui habitent ce pays.
|