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Les discriminations sont-elles utiles ?

La lutte contre les discriminations représente une préoccupation majeure dans l'esprit de nos élites. Influencés par le moralisme politiquement correct issu des Etats-Unis, la plupart des partis politiques semblent résumer l'action législative à l'objectif impossible de redressement des inégalités naturelles ou sociales. La dénonciation de ces inégalités constitue le fond de commerce de certains groupes communautaristes qui exercent une pression manichéenne sur les élus et livrent au bûcher médiatique les hérétiques qui abjureraient le dogme de l'égalité humaine. Même les petites gens qui auraient exercé une pratique discriminatoire dans l'attribution d'un logement ou d'un emploi risquent de passer sous leurs fourches caudines, parfois livrés au pilori de la honte publique.

Pour un débat rationnel et constructif

Dans cette atmosphère pesante où les opinions divergentes sont strictement encadrées sinon réprimées, il convient de réfléchir et de poser lucidement les bases d'un débat constructif. Qu'entend-on par discrimination ? Est-on certain que la pratique discriminatoire n'accompagne pas toutes les civilisations depuis la nuit des temps ? La discrimination n'est-elle pas parfois nécessaire ? Dans l'affirmative, quelles limites imposer à ce fonctionnement naturel de toute société ?   

L'universalité de la réalité discriminatoire

Si nous définissons la discrimination comme la propension à répartir les rôles et fonctions selon des critères acquis à la naissance, alors force est de constater que toutes les sociétés, à toutes les époques, reposent sur des principes discriminatoires. Sans remonter à l'Ancien régime qui estimait que la noblesse devait exercer prioritairement le métier des armes, notre République a longtemps refusé le droit de vote aux femmes, ce qui ne semble pas émouvoir les admirateurs de Jules Ferry ou Gambetta. A notre époque, les discriminations semblent plus universelles que l'égalitarisme, puisque la plupart des pays non-occidentaux admettent l'inégalité juridique : par exemple le droit d'héritage est défavorable aux femmes en Algérie, et ces dernières ne peuvent conduire en Arabie Saoudite. Dans tous les pays, les droits civiques sont automatiquement attribués à la naissance en raison de la nationalité des parents, ce qui constitue objectivement une discrimination entre natifs et étrangers.

Même nos sociétés discriminent, ainsi la discrimination « positive »

Même dans notre république moderne, la pratique discriminatoire existe assurément. La différence réside plutôt dans son objectif inverse à celui des pays conservateurs : par exemple promouvoir le rôle public des femmes au lieu de les cantonner dans la sphère privée. Toujours est-il que cette discrimination dite « positive » bénéficie d'un large encouragement public et ne souffre guère de contestation de la part d'associations qui disent pourtant ne pas supporter la moindre inégalité. Ainsi la discrimination en faveur des femmes se retrouve au plus haut sommet de l'Etat, puisque la pratique gouvernementale impose désormais une stricte répartition des postes ministériels entre les sexes, ce qui désavantage les hommes qui sont plus nombreux à faire de la politique. Moins anecdotique, l'imposition de la parité dans les assemblées législatives discrimine les élus masculins à mérite équivalent. La parité explique la promotion fulgurante de personnes en raison de leur plastique physique plutôt que de leur valeur ajoutée intellectuelle. Cette pratique achève de déconsidérer une démocratie fondée sur l'apparence plutôt que sur le débat d'idées.

Les médias hypocrites

Dans l'univers des médias, les femmes jeunes et jolies sont notoirement privilégiées pour présenter le journal de 20h, ce qui constitue un exemple évident de discrimination fondée sur la naissance. De fait les étudiantes sont statistiquement favorisées dans l'attribution d'un logement par rapport à leurs homologues masculins, ce qui ne choque pas les féministes qui ignorent superbement les inégalités en faveur du « beau sexe ». De nombreuses études ont démontré que la beauté, le sexe et la jeunesse sont des avantages déterminants dans le processus de recrutement, et que les hommes obèses et chauves étaient clairement discriminés à compétence égale. Mais existe-il une association qui défende leur cause ?

Une tendance naturelle

La pratique discriminatoire est éminemment répandue dans le domaine privé : le choix des amis et conjoints obéit à un processus de sélection qui s'assimile à de la discrimination fondée sur la beauté, le milieu social, et même bien souvent la race ou la religion. Mais qui aurait l'idée de dénoncer la tendance naturelle à se regrouper entre personnes qui se ressemblent ? Personne ne peut empêcher certains hommes de préférer les rousses aux blondes, ni les juifs orthodoxes de partager leurs repas avec leurs coreligionnaires. De nombreuses soirées sont organisées selon des critères fondés sur l'âge, le sexe voire même l'origine ethnique, pourvu naturellement qu'ils aillent dans le sens défini par le politiquement correct, c'est-à-dire l'abaissement du mâle blanc si possible catholique.

La dérive d'un concept manipulé par les islamistes

L'identité religieuse s'est malheureusement introduite dans les critères retenus de discrimination. Désormais, une distinction fondée sur la religion est assimilable à une pratique discriminatoire, ce qui contredit notre première définition fondée sur les attributs acquis à la naissance. En effet, on peut toujours changer de religion à l'inverse du sexe ou de la race. Les croyances religieuses s'affermissent ou se délitent durant toute la vie, bien souvent à l'adolescence qui signifie l'entrée dans le monde adulte. Du même ordre que les opinions politiques, la religion consiste en un système de valeurs librement consenti, de sorte qu'elle peut être mise entre parenthèses, voire même niée lors d'un entretien d'embauche.

Mais une première confusion se développa à l'occasion du combat contre l'antisémitisme, l'identité juive ne permettant pas de distinguer clairement la race de la religion. Les communautaristes musulmans se sont introduits dans cette brèche en assimilant racisme et islamophobie, ce qui est assez logique de leur point de vue car, en islam, il est impossible de répudier la religion de son enfance. A leurs yeux, l'identité musulmane est comme une marque indélébile acquise à la naissance, donc discriminer l'islam revient à discriminer des caractéristiques de naissance, au même titre que le sexe ou la race.

La pénalisation de l'islamophobie, une victoire des islamistes

Ce glissement sémantique opéré par les communautaristes porte directement atteinte à nos principes laïcs qui estiment au contraire que la religion relève du libre arbitre d'une personne, non d'une prétendue fatalité génétique. En acceptant la religion comme critère objectif de discrimination, nous admettons le déterminisme musulman qui s'oppose à la liberté de conscience et bafoue le droit à l'apostasie. Bref, en assimilant l'islamophobie au racisme, nous islamisons sans le savoir notre façon de penser.

Certes, il peut sembler injuste et ridicule de discriminer en fonction de la religion dans l'attribution d'un poste ou d'un logement. En quoi ma religion bouddhiste m'empêche-t-elle d'être un bon locataire payant honnêtement mes mensualités ? Suis-je incapable de développer du code informatique parce que je crois aux esprits ? Dois-je renier ma religion orthodoxe pour devenir fonctionnaire ?

La lutte contre les discriminations fondée? sur la discrimination

C'est précisément pour lutter contre ce sentiment d'injustice que le concept de discrimination s'est considérablement étendu, englobant des réalités anthropologiques qui s'éloignent du déterminisme de naissance. La pratique discriminatoire s'assimile désormais à toute distinction fondée sur des critères ayant un rapport avec l'identité, et dont la justification n'est pas évidente d'après la nécessité de l'offre.

Cette définition assez vague pose une première difficulté : en quoi certaines caractéristiques identitaires seraient retenues et pas d'autres ? En clair, refuser un logement à un monarchiste n'est pas pénalement répréhensible, à l'inverse d'un refus opposé à un musulman conservateur. Pourtant, les opinions politiques sont de même nature que les opinions religieuses, donc le monarchiste devrait pouvoir se plaindre tout autant que le musulman. Cela n'est naturellement pas le cas, ce qui constitue une discrimination flagrante à l'encontre de certaines caractéristiques identitaires.

Quid des discriminations non reconnues ?

Citons également l'exemple d'un fan de Hard rock qui se verrait refuser un poste de serveur dans un grand hôtel parisien à cause de ses cheveux longs. L'hôtel n'aurait aucun mal à démontrer qu'une telle parure, même bien entretenue, risquerait de gêner la clientèle, ce qui n'est pas un argument convaincant car alors le refus d'un noir serait justifié au nom de cette logique parce qu'il pourrait également « choquer la clientèle » toujours selon ce raisonnement. Au regard du droit, la caractéristique identitaire reposant sur la pilosité compte pour du beurre, car seules les critères fondées sur « la race, l'origine, le handicap, le sexe, l'orientation sexuelle, la religion » figurent parmi les causes possibles de poursuites pénales. La seule stratégie possible pour l'avocat du hard rocker consiste à démontrer la différence de traitement entre les hommes et les femmes puisque les serveuses peuvent garder les cheveux longs.

En d'autres termes, il faut démontrer le lien avec une discrimination officiellement reconnue pour qu'un type moins courant de discrimination soit reconnu comme valable. Ce qui aboutit à des situations ubuesques, car le hard rocker pourrait garder les cheveux longs mais devrait couper sa barbe, les femmes n'en portant généralement pas.

Nous pourrions énumérer une longue liste de discriminations non reconnues, par exemple le refus d'un candidat dont la graphologie s'avère peu convaincante, ou un accoutrement vestimentaire qui ne suivrait pas les usages. Pourtant, ni une belle écriture manuelle, ni le port de la cravate ne font le bon cadre, de sorte que ces distinctions sont arbitraires et donc discriminatoires. Mais peut-on reprocher au recruteur, devant deux candidats également valables, de prendre une décision nécessairement injuste car un seul poste est à pourvoir ? Preuve, encore une fois, qu'il est impossible de vivre dans un monde sans discrimination, et que la reconnaissance officielle de certaines discriminations au détriment des autres procède? d'une attitude discriminatoire.    

La dure loi statistique

Certains objecteront que les discriminations doivent être combattues parce que fondées sur des critères personnels et non sur les nécessités du poste, logement ou service proposé. Mais le problème, c'est que ces nécessités prétendument objectives ne sont pas si évidentes à établir, et que définir les critères valables à la place du fournisseur revient à lui enlever l'exercice de son libre arbitre. Prenons l'exemple d'un bailleur qui refuserait tout jeune de moins de trente ans pour la location de son logement. Cette discrimination sur l'âge peut paraître injuste, sauf que le bailleur peut légitimement s'inquiéter des nuisances sonores que les jeunes produisent statistiquement plus que les retraités. Sa discrimination à l'encontre des jeunes se justifie par la limitation de risques qu'il juge insupportable de son point de vue, ici les nuisances sonores.   

Le même raisonnement s'applique à d'autres profils susceptibles de créer des dérangements divers, sans même évoquer les fameuses odeurs de cuisine que redoutait Jacques Chirac avant sa rédemption antiraciste. Du point de vue du bailleur ou du recruteur, il est logique et rationnel de discriminer en fonction de certaines caractéristiques identitaires pour optimiser la gestion des risques.
Le refus d'un logement à un handicapé mental choque à juste titre les consciences, mais réduit les risques de mauvais entretien ou de tension avec le voisinage. De même, certaines communautés payent statistiquement mieux leurs mensualités ou entretiennent mieux leur logement, ce qui légitime une sélection fondée sur des critères qu'abhorrent particulièrement les associations politiquement correctes.  

En réalité, tout processus de sélection mêle des données personnelles objectives à des considérations subjectives dont la justification est uniquement statistique. Comme aucune réalité personnelle ne rentre parfaitement dans les statistiques, elles déclenchent un sentiment d'injustice, ce qui se comprend parfaitement. Mais comment reprocher au recruteur, dont l'ennemi principal est le temps, d'exploiter des réalités immédiatement accessibles et donc souvent liées à la naissance pour se donner une idée statistiquement fondée sur le candidat ?

L'hypocrisie de notre société apparaît d'autant plus évidente que de nombreuses études psychiques, souvent réalisées aux Etats-Unis, montrent que le cerveau humain produit un jugement quasi-instantané sur une nouvelle personne à partir des formes de son visage. Par exemple des arcades sourcilières prononcées, des traits anguleux sont perçus instinctivement comme agressifs, ce qui peut impacter l'acceptabilité subjective de certaines ethnies. A l'inverse des traits ronds inspirent davantage confiance, mais demeurent entachés du soupçon d'incompétence. Ces réflexes issus des tréfonds de notre cerveau mammalien sont le produit d'une évolution qui a favorisé les processus rapides de décision, et non l'esprit fastidieux de nuance.

Peut-être injustes mais efficaces, les préjugés demeurent globalement fondés selon la loi des grands nombres, et permettent de traiter rapidement des profils qu'il serait autrement impossible d'observer en détail. Or, en enlevant au recruteur la possibilité de discriminer sur des données immédiatement accessibles, la législation semble vouloir étouffer le fonctionnement naturel de notre cerveau au profit d'une objectivité qui n'existe que dans les rêves des philosophes. Pire, comme la nature revient toujours au galop, cette législation crée des situations de contournement hypocrite et instaure un climat général de défiance dans notre société. Au lieu d'expliquer honnêtement ses choix mêmes injustes ou simplistes, le bailleur ou recruteur ment systématiquement par peur des foudres communautaristes, ce qui alimente l'incompréhension et le soupçon permanent entre les patrons et les employés, les bailleurs et les locataires, les fournisseurs et les clients.        

Le principe d'utilité commune

La législation antidiscriminatoire s'oppose clairement à la liberté de conscience ainsi qu'au fonctionnement naturel d'une économie faite d'agents plus ou moins rationnels. Elle s'oppose également à l'utilité commune en alimentant les revendications communautaristes qui menacent l'équilibre national. Pourtant ce principe d'utilité commune légitimant « les distinctions sociales » figure dans le premier article de déclaration universelle des droits de l'Homme de 1789, contrebalançant une interprétation trop égalitariste du fameux passage affirmant que les « hommes naissent libres et égaux en droit » et dont nous avons vu les limites factuelles. L'absence de ce principe dans le premier article de la déclaration de 1948 constitue une régression dont abusent les communautaristes pour refuser toute inégalité de traitement justifié par l'intérêt général.  

La disparition programmée des Blancs, une catastrophe pour l'humanité

Or quels seront les enjeux majeurs du 21ième siècle susceptibles de définir cet intérêt général ? Le tort suprême de nos élites bienpensantes consiste à penser que les rapports de force à l'échelle mondiale n'auraient pas changé depuis 60 ans, et qu'en ce monde injuste les Blancs seraient les riches dominateurs et les autres groupes ethniques les pauvres dominés. A leurs yeux, il faudrait que les Blancs concèdent un peu de leur place pour rétablir l'équité et même favoriser le développement économique car l'Occident aurait encore les moyens d'une intégration réussie sans renonciation à ses valeurs fondamentales. Or les actuels bouleversement démographiques et économiques changent considérablement la donne et remettent directement en cause la capacité d'intégration d'une Europe en déclin. Déjà les bébés blancs sont minoritaires aux Etats-Unis, et plus de 25% des naissances en France sont issus de parents extracommunautaires. La bombe démographique africaine sera le problème international majeur du 21ième siècle, avec plus d'un milliard de nouveaux africains d'ici 50 ans et dont beaucoup chercheront à fuir leur pays pour aborder les rives de l'Europe. La disparition progressive des Blancs à l'intérieur de leurs propres frontières historiques représente une catastrophe civilisationnelle majeure, et même un crime contre l'humanité. Même les minorités ethniques auraient tort de se réjouir, car si elles bénéficient aujourd'hui de libertés considérables, c'est grâce à la domination politique des blancs dont les valeurs essentielles résident dans le travail et l'inventivité.    

Dans ces conditions, l'intérêt général consiste à préserver nos valeurs fondamentales du rouleau compresseur démographique issu des pays du sud. Et le seul moyen pour rétablir l'équilibre consiste d'une part à couper toutes les pompes aspirantes de l'immigration, mais aussi à déconstruire l'égalité ethnique qui, sous une apparence généreuse, désavantage en réalité les Blancs à cause de leur faiblesse démographique.

Le sujet ne doit pas être tabou : si les Blancs sont menacés de disparition, alors il est logique de prévoir une législation destinée à compenser l'état de faiblesse historique dans lesquels ils se trouvent. Dans ces conditions, une législation mesurée et équilibrée permettrait de préserver les fondements anthropologiques de l'Occident menacé par des bouleversements démographiques catastrophiques. Cette législation remettrait en cause le principe d'égalité total hérité d'une vision intégriste des Droits de l'homme, sans bien sûr nier la dignité de chaque être humain. La préférence nationale constitue naturellement une première étape pour rétablir l'équité et lutter contre la concurrence déloyale internationale, comme l'affirme à juste titre le Front National.       

Conclusion

Nous le constatons, la lutte contre les discriminations relève d'une hypocrisie destinée à cacher un véritable rapport de forces entre communautés. Les femmes contre les hommes, les homosexuels contre les hétérosexuels, les Noirs contre les Blancs, les musulmans contre les juifs, autant de déclinaisons possibles de ce rapport de force qui engage généralement une communauté en expansion contre une communauté anciennement dominante. Bien que ces conflits communautaires soient vieux comme le monde, et qu'ils soient mêmes parfois bénéfiques pour l'émulation de chacun, ils peuvent générer un état de conflit larvé quand ils dépassent une limite déjà allègrement franchie.

Car à notre époque, l'addition de toutes les communautés revendicatives devient plus forte que la communauté nationale en déclin démographique, ce qui ne peut que provoquer une déflagration majeure. Aussi, pour éviter la guerre civile qui s'annonce, il convient de rétablir les fondements civilisationnels de la France qui doit rester essentiellement une « nation blanche et catholique » comme l'affirmait de Gaulle. Ce rétablissement passe par une législation orientée vers le bien national, donc une discrimination en faveur de ceux qui restent fidèles aux valeurs millénaires de la France. 
   





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