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Merkel ou l'enfer pavé de bonnes intentions

En organisant le transfert massif de 800 000 réfugiés dans son pays, la chancelière Allemande Angela Merkel commet une faute grave qui risque de précipiter la chute de la puissance allemande et d'entraîner toute l'Europe dans un cataclysme mortel.

Sujette à un moralisme xénophile qui s'est emparée d'une Allemagne traumatisée par le nazisme, cette fille de pasteur impose à son peuple moutonnier le sacrifice de sa liberté, car les dynamiques démographiques très inégales verront la submersion d'un peuple qui se hait soi-même par de nouveaux colons étrangers, fiers de leur identité, hostiles au droit des femmes, endurcis par une religion virile.   

Cette euthanasie germanique satisfait peut-être sa conscience torturée d'allemande, mais produira des ravages dont tous les Européens auront à se repentir. La cohérence et le dynamisme de l'Allemagne cèderont la place à une anarchie entraînant l'appauvrissement du coeur du continent. Sommés de supporter le fardeau de la faute allemande, les peuples se rebelleront contre tant d'inconscience, préférant recouvrer leur indépendance au nouvel axe germano-turc que prépare secrètement Angela Merkel.

800 000 aujourd'hui, 15 millions demain, une Allemagne musulmane en 2100

La dissimulation caractérise une chancelière dont le moralisme se conjugue au mépris de la vérité. Les migrants ne se limiteront évidemment pas à 800 000 personnes, mais s'ajoutent aux 2,2 millions de réfugiés que l'Allemagne accueille déjà sur son sol. Comme l'écrasante majorité des migrants sont des hommes, ces derniers feront venir toute leur famille par le jeu suicidaire du regroupement familial, ce qui multipliera par 5 au moins leur poids démographique. Les filières d'immigration seront évidemment dopées par le formidable appel d'air que crée la chancelière. L'expérience montre que régularisation des clandestins entraîne une augmentation exponentielle des nouveaux flux migratoires, car ceux qui sont parvenus à franchir les frontières finissent par convaincre leurs proches et connaissances de tenter l'aventure et ainsi de suite, de sorte qu'une réaction en chaîne migratoire se met en place. Enfin Angel Merkel prépare une autre catastrophe avec l'accélération des visas turcs.  

Bien sûr, une Allemagne qui se limite à 1.4 enfants par femme, contre deux fois plus pour les immigrés extra-communautaires, verra s'imposer une majorité afro-asiatique en moins de deux générations. Si les Allemands ne se redressent, et si les Allemandes ne cessent de s'exterminer soi-même par leur égoïsme mortifère, une Allemagne musulmane deviendra plausible à moyenne échéance.   

Une croissance quantitative absurde

Les bonnes âmes prétendront que la disparition programmée du peuple allemand n'est pas un problème pour la croissance. Sans même se placer sur le terrain de la morale cependant, l'objectif d'un gouvernement raisonnable ne devrait pas tant consister en la croissance du PIB qu'en l'augmentation de la richesse par habitant. Les Chinois sont-ils plus heureux parce que l'Empire du milieu détient le plus gros PIB de la planète ? La croissance numérique de la population n'aboutit pas forcément à l'enrichissement général, d'autant que les nouveaux arrivants constituent une charge financière qui s'ajoute à un climat économique morose après la crise de 2007.

De fortes dépenses sociales et une augmentation de la précarité

L'immigration de personnes jeunes et faiblement qualifiées génère des besoins considérables en logement, infrastructures, écoles, formation et prestations sociales. Nous connaissons en France les coûts induits d'une immigration incontrôlée, ainsi la pression immobilière autour des grandes villes, le développement des zones périurbaines pour les « petits blancs », la baisse dramatique du niveau scolaire et l'explosion des comptes sociaux dont la dérive de l'AME est un exemple.  Notre pays dépense en pure perte des milliards pour redresser l'économie des banlieues, engloutissant l'énergie nationale dans un trou noir économique sans fin.

Ignorant apparemment les déboires de son voisin, l'Allemagne emprunte le même chemin en pire car elle son vieillissement accéléré aggrave le poids relatif des immigrés. Concrètement, les nouvelles dépenses censées favorisant « l'intégration » et le « vivre-ensemble » seront financés par une pression fiscale plus forte qui entamera le pouvoir d'achat des Allemands. N'oublions pas que les Allemands subissent déjà une limitation des salaires en raison des réformes de compétitivité de Schröder, de sorte que l'augmentation fiscale plantera un coup de poignard dans le dos des travailleurs allemands qui devront payer et pour les actionnaires, et pour les Grecs, et pour les réfugiés, et pourquoi pas pour le reste du monde?

Le seul avantage d'une nation en réduction démographique consistait en un chômage faible et un logement bon marché. Avec l'explosion de l'immigration, ces deux avantages relatifs ne seront plus qu'un souvenir. La concurrence accrue sur le marché du travail générera une limitation des salaires, une augmentation du chômage et de la précarité. Les nouveaux emplois générés par la construction et l'aide sociale seront rarement captés par les Allemands de souche mais par des étrangers.

L'immigration de peuplement, un frein pour une économie développée

Du point de vue des entreprises, l'arrivée de nouveaux consommateurs n'a pas grand intérêt pour une économie portée par les exportations à haute valeur ajoutée. La consommation intérieure n'est plus un facteur de croissance comme dans les années 60, au contraire elle aggrave la balance commerciale de nos pays submergés par les importations chinoises. Payer, à travers les impôts, un immigré syrien pour qu'il achète des tee-shirts thaïlandais, des téléviseurs coréens ou des sandales indonésiennes relève d'une absurdité économique.

Comme les migrants sont rarement des ingénieurs de haut niveau, ils ne devraient pas non plus renforcer la puissance industrielle de l'Allemagne dans le secteur stratégique des machines-outils ou de la robotique. Les entreprises allemandes requièrent du personnel qualifié et des cadres bien formés, pas des réfugiés somaliens qui parlent à peine la langue de Goethe. La baisse prévisible du niveau scolaire en raison de l'immigration aura un impact négatif sur le recrutement des entreprises, entraînant la faillite du modèle germanique.

L'homogénéité culturelle, clé du succès allemand


Quelle est la clé du succès allemand ? Nos élites méprisent absolument la dimension ethnoculturelle dans les facteurs expliquant la richesse des nations. Dans les années 1980 pourtant, l'Allemagne de l'Est disposait d'un PNB par habitant deux fois plus élevé qu'en URSS, ce petit pays ravagé par la guerre et humilié par l'occupation figurait premier de la classe du monde socialiste. A système politique comparable, ce sont bien la culture du travail, l'acceptation de l'effort, voir même l'intelligence de ses habitants qui déterminent le succès économique d'une nation.

Dédaignant les ressources internes, les fossoyeurs de l'Europe s'imaginent qu'il faut davantage d'ouverture pour résoudre la crise du modèle occidental. Les élites cherchent le salut parmi les puissances étrangères, ainsi le Qatar qui lorgne sur nos Rafales, l'Arabie Saoudite qui convoite nos plages, ou encore la Turquie qui louche sur nos richesses.

La Turquie aux portes de l'Europe

En visite auprès du premier ministre turc Erdogan, Angela Merkel mendie la surveillance des frontières turques contre une aide financière de plus d'un milliard d'euros et l'accélération des visas turcs. En cherchant à endiguer les conséquences de sa faute, cette chancelière maladroite développe une nouvelle immigration censée contenir l'appel d'air qu'elle créé. Le régime fort d'Erdogan, qui truque les élections, occupe militairement un pays européen, soutient Daesh et restreint le droit des femmes, n'émeut pas cette démocrate si prompte à donner des leçons.   

Du point de vue turc cependant, il est nécessaire de conserver un régime autoritaire pour prévenir l'éclatement du pays et maintenir sa forte croissance économique. La Turquie n'a pas d'état d'âme pour son passé, à l'inverse de l'Allemagne qui se flagelle pour des évènements certes tragiques mais déjà anciens. La fierté turque s'exhibe à chaque coin de rue, faut-il leur reprocher de s'aimer soi-même ? Il y a une contradiction entre notre tendance xénophile et le rejet du nationalisme pourtant pratiqué par tous les pays du monde sauf en Europe.  

Le retour aux nations, les meilleurs remparts de l'Europe


Tout comme l'Empire romain en train de se fragmenter sous les invasions barbares, l'Europe s'avère incapable de résoudre la grave crise migratoire qui menace d'éteindre la flamme d'une civilisation millénaire. Incapable de renouer avec la croissance, d'adapter sa monnaie, de défendre ses travailleurs, de protéger ses frontières, cette Europe imposée par l'Allemagne représente une catastrophe que nous devons refuser avec énergie. Les peuples européens doivent réagir contre ce nouvel imperium germanique, synonyme de décadence et d'autodestruction

Seul le retour aux nations, liées par la conscience d'un patrimoine commun, peut nous préserver de la chute. Ancrées dans le réel, les nations sont efficaces pour répondre concrètement aux dangers de la mondialisation, ainsi la Hongrie qui n'a pas hésité à dresser des barricades contre les migrants. Le retour des frontières nationales constitue une réponse claire et précise aux dangers qui nous guettent, et la restauration des nations représente la seule voie possible pour assurer la survie d'une Europe vécue par les peuples. En un sens, le projet politique du Front National constitue l'espoir de tous les peuples européens lâchés par les élites.

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