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La plage de débarquement islamiste

L'affaire de la plage de Vallauris accaparée par le roi d'Arabie saoudite illustre la capitulation de notre honneur face à l'impitoyable pression de ces puissants qui se moquent de notre modèle démocratique et libéral. Bafouant une antique tradition française qui remonte au roi François Ier, le roi Salmane obtient l'évacuation de toute présence autochtone sur une plage relevant du domaine public, renouant ironiquement avec un précédent historique remontant au premier des Valois qui, suite à l'alliance qu'il avait nouée avec le Grand turc contre Charles Quint, avait vidé provisoirement la ville de Toulon pour loger les barbaresques et permis la transformation des églises en mosquées.


La France réduite à accepter les désirs d'un despote

Cinq siècles plus tard, le même processus de renoncement conduit un Etat prétendument laïc, cette fois sinistrement gouverné par un président homonyme, à accepter les lubies antidémocratiques et misogynes d'un prince issu d'un pays aux antipodes de nos valeurs.

Rappelons que l'Arabie pratique la lapidation des femmes adultères, condamne à mort les apostats, interdit la Mecque aux non-musulmans,  prohibe la construction d'églises, finance des organisations terroristes, promeut un islamisme fanatique dans nos banlieues, regarde d'un oeil bienveillant les tentacules de Daesch qui écrasent les minorités chrétiennes de Syrie et d'Irak. Pour un pays qui interdit aux femmes de conduire, il fallait que le roi exigeât l'absence de policières parmi le personnel de sécurité, avant peut-être qu'il n'interdise le bikini sur les plages alentours. Des plages qu'il massacre en bétonnant le peu de sable authentique et en installant un ascenseur pour éviter les quelques marches vulgaires qui le séparent de sa villa pharaonique. Malheureusement, il n'existe pas de Front de libération provençal assez culotté pour dynamiter les villas construites en toute illégalité par ces ultra-riches qui impose la loi à coup de sabre chez eux mais la violent allègrement chez les autres.

La schizophrénie des princes du Golfe

Mais que vient donc faire le commandeur des croyants sur une Côte d'azur endiablée alors que son pays regorge de plages magnifiques dont il peut abuser du sable immaculé pour étendre son tapis de prière ou drainer son tapis de béton ? Souhaite-il s'encanailler au contact d'un Occident qu'il convoite tout en le haïssant, trahissant d'inavouables fantasmes ?

Le comportement de ces étrangers qui dénigrent l'Occident tout en cherchant à y trouver refuge reste un mystère. La contradiction et l'hypocrisie caractérisent ces Tartuffes musulmans qui interdisent l'alcool chez eux mais viennent s'enivrer dans nos boîtes de nuit, répriment la diffusion de la culture occidentale mais investissent nos hôtels particuliers, professent la morale mais fréquentent les femmes de petite vertu.  

Cette contradiction provient en partie de la schizophrénie inhérente à l'islam, religion éminemment politique qui s'attache aux apparences plutôt qu'à l'authenticité d'une relation personnelle avec Dieu. Plus symptomatique apparait ce manque d'éducation qui conduit à imposer son mode de vie chez ses hôtes, si typique de parvenus qui élevaient autrefois des chèvres et qui maintenant se font obéir par des moutons. Cette audace dans l'imposition de moeurs étrangères est encouragée par notre laxisme et notre impuissance à rappeler les règles de vie commune. Le relativisme et la haine de soi ne peut qu'encourager la condescendance de ceux qui restent charnellement attachés à leurs racines. Comment reprocher à un étranger de préférer son identité à celle d'un pays qui dénigre son Histoire, méprise ses traditions, vilipende son héritage spirituel ?

D'autant que ce pays est actuellement gouverné par des idéologues inspirés par la haine de la France éternelle. A travers les figures sinistres de Manuel Valls, Najat Belkacem, Christine Taubira ou François Hollande, les socialistes accélèrent la liquidation d'un héritage millénaire et organisent la révolution culturelle en vue d'une  communautarisation suicidaire d'une société déboussolée.    

La préférence islamique des socialistes

Adoptant les idées subversives de Terra Nova qui préconise de délaisser les petits blancs au profit des immigrés, des femmes et des homosexuels, les socialistes multiplient les attaques contre un groupe majoritaire réduit au silence et développent une politique de préférence communautaire destinée à satisfaire leur nouvelle clientèle électorale.

Les socialistes dénoncent les crèches municipales mais fêtent somptueusement la rupture du jeûne à l'hôtel de ville de Paris, sous leur pression la RATP refuse les mentions en faveur des chrétiens d'Irak mais placarde les stations de publicités islamiques, la présidence de la République « oublie » de souhaiter bonne Pâques aux catholiques mais n'ignore pas la fête de l'Aïd. Cette perception à géométrie variable de la laïcité trouve son paroxysme dans les privilèges accordés au roi Salmane dont on peut supposer qu'il approuve cette politique de grand remplacement moral et culturel.

Les Français doivent se ressaisir


La dérive d'une Côte d'azur soumise à l'impitoyable pression des puissants doit nous inciter à réagir. A l'occasion des régionales de décembre, les provençaux peuvent reconquérir leur région en votant pour un parti qui n'a jamais pactisé avec les despotes islamistes, qu'ils soient saoudiens ou quatari. Plus largement, les Français doivent se mobiliser contre le communautarisme insidieux qu'entretient la gauche dure et que semble ignorer la droite molle. Le redressement de l'autorité, le rétablissement de la nation et le rappel d'un héritage culturel commun qui ne souffre d'aucune dérogation doivent absolument éviter la multiplication de ces passe-droits en faveur de communautés remuantes. Bénéficiant de la légitimité populaire, seul un Etat fort et national peut faire comprendre à ses invités que la France n'acceptera jamais la violation de sa souveraineté, sur une plage, dans nos banlieues ou ailleurs. 

Commentaires (1) :
Auguste
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Cette affaire semble mineure : n'est-il pas excessif de s'insurger pour 30 mètres de plage temporairement privatisée ? Mais dans le même temps, cette concession honteuse est symptomatique de nos renoncements incessants face aux puissants de cette planète.