La France réduite à accepter les désirs d'un despote
Cinq siècles
plus tard, le même processus de renoncement conduit un Etat
prétendument laïc, cette fois sinistrement gouverné par un président
homonyme, à accepter les lubies antidémocratiques et misogynes d'un
prince issu d'un pays aux antipodes de nos valeurs.
Rappelons que
l'Arabie pratique la lapidation des femmes adultères, condamne à mort
les apostats, interdit la Mecque aux non-musulmans, prohibe la
construction d'églises, finance des organisations terroristes, promeut
un islamisme fanatique dans nos banlieues, regarde d'un oeil bienveillant
les tentacules de Daesch qui écrasent les minorités chrétiennes de
Syrie et d'Irak. Pour un pays qui interdit aux femmes de conduire, il
fallait que le roi exigeât l'absence de policières parmi le personnel de
sécurité, avant peut-être qu'il n'interdise le bikini sur les plages
alentours. Des plages qu'il massacre en bétonnant le peu de sable
authentique et en installant un ascenseur pour éviter les quelques
marches vulgaires qui le séparent de sa villa pharaonique.
Malheureusement, il n'existe pas de Front de libération provençal assez
culotté pour dynamiter les villas construites en toute illégalité par
ces ultra-riches qui impose la loi à coup de sabre chez eux mais la
violent allègrement chez les autres.
La schizophrénie des princes du Golfe
Mais
que vient donc faire le commandeur des croyants sur une Côte d'azur
endiablée alors que son pays regorge de plages magnifiques dont il peut
abuser du sable immaculé pour étendre son tapis de prière ou drainer
son tapis de béton ? Souhaite-il s'encanailler au contact d'un Occident
qu'il convoite tout en le haïssant, trahissant d'inavouables fantasmes ?
Le comportement de ces étrangers qui dénigrent l'Occident tout
en cherchant à y trouver refuge reste un mystère. La contradiction et
l'hypocrisie caractérisent ces Tartuffes musulmans qui interdisent
l'alcool chez eux mais viennent s'enivrer dans nos boîtes de nuit,
répriment la diffusion de la culture occidentale mais investissent nos
hôtels particuliers, professent la morale mais fréquentent les femmes de
petite vertu.
Cette contradiction provient en partie de la
schizophrénie inhérente à l'islam, religion éminemment politique qui
s'attache aux apparences plutôt qu'à l'authenticité d'une relation
personnelle avec Dieu. Plus symptomatique apparait ce manque d'éducation
qui conduit à imposer son mode de vie chez ses hôtes, si typique de
parvenus qui élevaient autrefois des chèvres et qui maintenant se font
obéir par des moutons. Cette audace dans l'imposition de moeurs
étrangères est encouragée par notre laxisme et notre impuissance à
rappeler les règles de vie commune. Le relativisme et la haine de soi ne
peut qu'encourager la condescendance de ceux qui restent charnellement
attachés à leurs racines. Comment reprocher à un étranger de préférer
son identité à celle d'un pays qui dénigre son Histoire, méprise ses
traditions, vilipende son héritage spirituel ?
D'autant que ce
pays est actuellement gouverné par des idéologues inspirés par la haine
de la France éternelle. A travers les figures sinistres de Manuel Valls,
Najat Belkacem, Christine Taubira ou François Hollande, les socialistes
accélèrent la liquidation d'un héritage millénaire et organisent la
révolution culturelle en vue d'une communautarisation suicidaire d'une
société déboussolée.
La préférence islamique des socialistes
Adoptant
les idées subversives de Terra Nova qui préconise de délaisser les
petits blancs au profit des immigrés, des femmes et des homosexuels, les
socialistes multiplient les attaques contre un groupe majoritaire
réduit au silence et développent une politique de préférence
communautaire destinée à satisfaire leur nouvelle clientèle électorale.
Les
socialistes dénoncent les crèches municipales mais fêtent
somptueusement la rupture du jeûne à l'hôtel de ville de Paris, sous
leur pression la RATP refuse les mentions en faveur des chrétiens d'Irak
mais placarde les stations de publicités islamiques, la présidence de
la République « oublie » de souhaiter bonne Pâques aux catholiques mais
n'ignore pas la fête de l'Aïd. Cette perception à géométrie variable de
la laïcité trouve son paroxysme dans les privilèges accordés au roi
Salmane dont on peut supposer qu'il approuve cette politique de grand
remplacement moral et culturel.
Les Français doivent se ressaisir
La
dérive d'une Côte d'azur soumise à l'impitoyable pression des puissants
doit nous inciter à réagir. A l'occasion des régionales de décembre,
les provençaux peuvent reconquérir leur région en votant pour un parti
qui n'a jamais pactisé avec les despotes islamistes, qu'ils soient
saoudiens ou quatari. Plus largement, les Français doivent se mobiliser
contre le communautarisme insidieux qu'entretient la gauche dure et que
semble ignorer la droite molle. Le redressement de l'autorité, le
rétablissement de la nation et le rappel d'un héritage culturel commun
qui ne souffre d'aucune dérogation doivent absolument éviter la
multiplication de ces passe-droits en faveur de communautés remuantes.
Bénéficiant de la légitimité populaire, seul un Etat fort et national
peut faire comprendre à ses invités que la France n'acceptera jamais la
violation de sa souveraineté, sur une plage, dans nos banlieues ou
ailleurs.
|