Cette coupure fut initiée par les élites qui se convertirent au mondialisme durant les années 60, en partie sous la pression d'une nouvelle bourgeoisie en révolte contre les valeurs conservatrices de leurs parents accusés d'avoir fait le lit du nationalisme, voire du nazisme. Contre la guerre et ses horreurs, l'échange sans contrainte des capitaux, travailleurs, biens et services était censé créer une nouvelle société pacifiée, uniformisée, dévirilisée.
Les frontières furent abolies, les identités culturelles méprisées, les enracinements vilipendés. Tant que ce mondialisme militant s'accompagna d'un progrès ressenti du niveau de vie, les élites étaient suivies par des électeurs dociles et moutonniers.
Le rêve d'un progrès illimité
Ainsi le peuple ne s'opposait que mollement à la désindustrialisation, car l'essor des services promettait de remplacer les tâches ouvrières éprouvantes par des fonctions mieux rémunérées dans le marketing, l'administration, le secteur financier.
Les fils d'ouvriers allaient tous devenir ingénieurs ou avocats, comme l'attestaient l'explosion du nombre d'écoles supérieures et l'allongement des études. Les Trente glorieuses laissaient entrevoir l'ascension sociale des classes laborieuses, remplacées par l'arrivée de nouveaux immigrés dociles et pléthoriques. Non sans hypocrisie, une nouvelle répartition ethnico-sociale du travail voyait le jour, le haut de la pyramide sociale étant occupée par les anciennes familles aristocratiques WASP ou juives, le milieu par les petits Blancs, la base par les Noirs, Latinos ou Magrébins.
Tant que les immigrés demeuraient dans leurs ghettos ou HLM relégués dans des banlieues clairement identifiées, les petits Blancs pouvaient investir les nouvelles zones périurbaines, suivant le modèle américain des années 50 : un pavillon coquet entouré de jardins, une grosse voiture pour répondre à un désir masculin de puissance, des vacances passées sur une île paradisiaque du Pacifique, un poste bien rémunéré en restant sur une chaise à faire du reporting.
Une illusion qui se brise sur le principe de réalité Mais ce rêve se fracassa sur le principe de réalité : désormais cauchemar pour ceux qui y résident, les zones pavillonnaires souffrent de l'éloignement et de l'uniformité, l'endettement immobilier étranglent les ménages, la possession d'une grosse cylindrée est désormais proscrite par la doxa écologique, les vacances exotiques sont redoutées à cause des attentats islamistes, les revenus du travail s'effritent à cause de la concurrence internationale.
Le principe d'égalité, étendu à l'ensemble des habitants du pays quelles que soient leur race, origine ou religion aboutit à la promotion de fait des populations allogènes et à l'abaissement des populations autochtones. Dilué dans l'immensité du monde, l'homme Blanc dépourvu de toute protection nationale ne peut rivaliser avec un nombre toujours croissant d'Asiatiques et Africains dont les bases anthropologiques comme la famille, la religion et l'identité ont échappé à la déconstruction mortifère opérée par les apprentis-sorciers de la contre-culture.
La disparition programmée de l'homme blanc
Fortement invité à s'éclipser, l'homme Blanc disparaît même progressivement de la culture contemporaine comme l'attestent les productions cinématographiques d'Hollywood où les héros sont assez souvent des flics noirs, les vice-héros des femmes blondes patinées en extase devant un nouveau modèle de virilité véhiculé par le sport et la musique rap. Il suffit de regarder autour de soi, dans la rue ou les jardins publics, pour constater que les jeunes femmes blondes s'amourachent assez majoritairement pour les Noirs supposés plus virils que des Blancs réduits au célibat forcé. Comme l'explique brillamment Eric Zemmour dans son livre « Le premier sexe », ce phénomène de métissage par les femmes provient de la castration idéologique des Blancs par le féminisme outrancier des années 60, et plus généralement du discrédit du mâle Blanc désormais chargé de tous les péchés du monde, du nazisme en passant par le colonialisme ou l'esclavage.
Une angoisse qui diffuse désormais au sein de l'Amérique
Promis à l'extinction par le métissage ou la marginalisation démographique, les Blancs sont désormais minoritaires parmi les nouvelles naissances aux Etats-Unis. Pire, leur espérance de vie a diminué en 2014 selon un rapport américain de santé publique qui passa presque inaperçu. Cette angoisse de disparition, pourtant en germe depuis des décennies, s'exprime plus particulièrement depuis la crise financière de 2007, l'arrivée d'un président noir en 2008, le retour du terrorisme islamique en 2015.
Mais comme la marginalisation de l'homme Blanc est sciemment occultée par les médias, intellectuels, religieux et politiques, il fallait que la description de cette sombre réalité incombe à une personnalité indépendante d'esprit, assez riche pour échapper au pouvoir de l'argent, assez célèbre pour retenir l'attention d'une sphère médiatique prompte à ignorer ce qui lui déplaît, assez connaisseur de l'élite pour déjouer leurs stratagèmes. Donald Trump est cet homme.
Donald Trump, l'homme qui ose dénoncer les ravages de l'immigration
Rompant les digues du politiquement correct, Donald Trump conquit le c?ur des électeurs aux primaires républicaines, car il pose un regard sans concession sur le risque d'effacement de l'Amérique sous l'effet du mondialisme financier et de son corollaire humain, l'immigration.
Les Mexicains sont en train de conquérir démographiquement les Etats-Unis, imposant leur langue et leur culture dans les nombreux états du sud-ouest où ils sont majoritaires. Cette révolution culturelle, encouragée par l'Eglise catholique qui rêve de subjuguer le monde protestant, risque de transformer les Etats-Unis en pays quelconque de l'Amérique du sud, entravant le dynamisme, l'innovation, le sens critique qui furent à l'origine de la réussite américaine.
Un affaiblissement dramatique du niveau scolaire
La faiblesse du niveau scolaire témoigne des vagues d'immigrations successives dont les difficultés d'intégration croissent avec la diversité culturelle. Contrairement aux années 1900 où la plupart des immigrés étaient des travailleurs allemands, intellectuels ashkénazes ou paysans irlandais, donc issus de communautés travailleuses et souvent dotées d'un patrimoine intellectuel élevé, les clandestins mexicains d'aujourd'hui remplissent peut-être les chantiers d'une main-d'?uvre servile mais ne contribuent guère à la réussite par l'innovation et la croissance technologique.
Le professeur Lynne a mis en garde contre l'affaissement du quotient intellectuel provoqué par une immigration incontrôlée. L'inversion de l'effet Flynn chez les écoliers, du nom de ce sociologue qui croyait en la progression illimitée du QI grâce à l'enseignement, prouve que les jeunes générations cumulent des handicaps liés à leur culture d'origine. L'afflux massif de Latinos participe ainsi au déclassement du modèle américain, accentuant les inégalités et entravant la promotion de l'excellence. Certes, les défenseurs d'une immigration choisie objectent que l'innovation bénéficie de ces milliers d'étudiants chinois qui déposent des brevets à l'issue de leurs études. Sauf qu'un jour, ces chinois travailleront pour la mère patrie, comme l'atteste l'exemple du brillant lieutenant-commandant Lin qui obtint la nationalité américaine avant d'espionner la sécurité nationale et d'octroyer à Pékin des informations sensibles. Dans le cadre d'une rivalité croissante entre la Chine et les Etats-Unis, faire reposer son avance technologique sur des chinois revient à donner les clés de sa suprématie à son adversaire stratégique. L'explosion de la criminalité
La criminalité américaine connaît une longue histoire, attisée par l'individualisme et l'abondance des armes à feu, mais aussi rythmée par les vagues successives d'immigration. Ainsi l'immigration sicilienne des années 20 a fortement contribué à l'explosion de la criminalité du temps de la Prohibition, avec l'émergence de maffias et de gangsters emblématiques comme Al Capone.
La criminalité des années 60 et 70 est fortement corrélée à l'immigration intérieure des Noirs qui investirent le c?ur des grandes villes du Nord-Est suite à leur émancipation sociale et politique dans le Sud. L'explosion démographique des Noirs, qui virent leur population doubler depuis 1945, accéléra un phénomène de remplacement de populations aux dépends des Blancs dans de nombreux quartiers de Chicago ou New-York, comme Harlem qui était une banlieue plutôt chic et agréable dans les années 1900. Des gangs ethniques quadrillent ces nouvelles populations socialement défavorisées, la drogue impose sa loi dans le Bronx, les familles monoparentales aggravent la décomposition d'une société traversée par les tensions raciales.
Le danger islamiste
Nouveau venu dans l'histoire d'une immigration qui ne cesse de s'amplifier depuis les années 2000, l'afflux d'immigrés musulmans expose le pays à un risque de radicalisme dont l'attentat de San Bernardino en 2015 n'est qu'une ébauche. Les islamistes abusent du climat de liberté et de l'absence de laïcité pour promouvoir une vision rétrograde de la religion, dangereuse pour les autres confessions et fatale pour le droit des femmes.
Ces islamistes sont pourtant les grands gagnants de la politique étrangère des Etats-Unis. Aveuglés par la question pétrolière, les Américains nouèrent une alliance contre-nature avec l'Arabie saoudite qui finance le terrorisme. Sous prétexte d'anticommunisme, les Américains fournirent des armes de pointe aux Talibans et soutirent la dictature islamiste du général Zia au Pakistan. Les Américains abattirent par deux fois le régime laïc de Saddam Hussein, la calamiteuse guerre en Irak ayant été approuvée par les Républicains comme par les Démocrates, ainsi Hillary Clinton. Les Américains s'acharnent maintenant sur la Syrie dont le régime baasiste constitue une protection pour les minorités chrétiennes. Enfin les Américains souhaitent ardemment l'entrée de la Turquie en Europe, alors que ce pays s'islamise à marche forcée sous l'autorité d'Erdogan.
Une absence de vision stratégique
En politique internationale comme en politique intérieure, les élites américaines se distinguent par une absence de vision stratégique sur le long terme. Jeune nation dépourvue d'histoire longue, jamais soumis à une occupation étrangère, les Etats-Unis hésitent entre le cynisme d'Obama et le messianisme de Bush et Clinton. La légèreté des élites américaines expose le pays à des dangers que les Américains n'ont jamais souhaités, de la « promotion de la démocratie » en Irak à l'immigration de masse qui est en train de détruire les fondements culturels et humains des Etats-Unis.
Dans ce contexte, Donald Trump met un pied dans la fourmilière en posant les bonnes questions. Qu'est-ce qu'être américain ? Les valeurs américaines sont-elles vraiment universelles ? Pourquoi s'immiscer dans les affaires des autres et ne pas s'occuper de soi-même ? En quoi le rétablissement des frontières permet de se protéger tout en obligeant au développement technologique ?
Le rétablissement des frontières
Même si cette mesure ne règle pas les problèmes hérités de décennies de laxisme, le rétablissement des frontières participe positivement à la préservation d'un modèle américain menacé par les crises et les perturbations exogènes.
Dans la lignée de Samuel Huntington qui rappelait la prééminence d'aires civilisationnelles antagonistes, Donald Trump est le seul politique américain qui comprend que le rétablissement des frontières doit s'opérer dans les deux sens, c'est-à-dire pour préserver la tranquillité américaine mais aussi pour sauvegarder l'équilibre d'un monde malmené par un interventionnisme dévastateur.
Concrètement, l'érection d'un mur entre les Etats-Unis et le Mexique permet de répondre au premier objectif. Toujours prompts à s'émouvoir, les bonnes âmes du New York Times semblent oublier que c'est Ronald Reagan qui érigea un premier mur, déjà vétuste et contourné par les trafiquants de drogue et les clandestins. L'efficacité d'un mur solide et surveillé par l'armée n'est plus à démontrer, comme le montre l'exemple d'Israël qui contient ainsi les terroristes et autres criminels.
Mais Donald Trump pourrait aller beaucoup plus loin, en incitant au retour ces dizaines de millions d'immigrés clandestins arrivés illégalement aux Etats-Unis depuis 40 ans. Il sauverait ainsi l'Amérique d'une submersion hispanique, tout en permettant aux pays d'origine de retrouver les ressources humaines qui leur manquent pour leur croissance. Etalée sur plusieurs années, le retour au pays des immigrés non-européens généralement peu qualifiés obligerait les Etats-Unis à d'immenses efforts de développements technologiques pour pallier l'insuffisance de main d'?uvre. Une croissance technologique verrait le jour, contribuant réellement au bien-être américain.
La conjugaison des patriotismes américains, européens et russe
La politique étrangère mérite également d'être revue afin de réduire les dépenses excessives pour le budget américain. Donald Trump veut rapatrier les armées américaines déployées dans le monde, ce qui permet d'apaiser les relations internationales tout en forçant les pays alliés à prendre leurs propres responsabilités. Cette politique est particulièrement redoutée des Européens qui veulent toujours profiter du parapluie américain après avoir déclaré la guerre à la guerre. Bien au contraire, le retrait américain permet de contrer cette attitude irresponsable, en particulier celle de l'Allemagne, tout en contribuant à l'autonomie des nations européennes.
L'ascension de Donal Trump à la présidence américaine constituerait une occasion unique de développement harmonieux entre des nations ayant recouvré leur souveraineté. La vision du monde de Donald Trump mérite d'être encouragée par les patriotes français, allemands, anglais et russes qui partagent son analyse. Une solidarité des grandes nations verrait le jour, afin d'?uvrer à la renaissance de l'Occident et pour porter l'avenir de notre civilisation.
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