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L'immigration zéro, l'horizon de la droite populaire ?

Avec la victoire éclatante du Front national aux élections européennes de 2014, l'UMP se trouve reléguée comme deuxième parti d'opposition dans le paysage politique français. Cet échec constitue le désaveu d'une ligne politique incertaine sur l'Europe, mais aussi sur des sujets fondamentaux qui intéressent les Français. Alors que Nicolas Sarkozy s'est fait élire en 2007 sur l'espérance d'une réforme de la compétitivité et d'un redressement de l'autorité, son inaction a déçu le peuple de droite, laissant l'impression d'un double discours qui contribue au trouble de son camp. Son échec en 2012 aurait dû le convaincre que les électeurs du Front national étaient la clé du maintien de la droite en France, et qu'ils n'étaient plus disposés à suivre béatement une abeille politique qui butine entre des électorats hétérogènes. Car loin d'être un épiphénomène, le Front national représente la force politique majeure de notre époque, et sa croissance continuera tant que les raisons structurelles, voire même anthropologiques à son inexorable ascension seront méprisées par les élites mondialisées.

Le lourd passif de l'immigration

Parmi ces raisons fondamentales figure la question centrale de l'immigration. Le passif de l'immigration est pourtant lourd : augmentation de la criminalité, délitement du lien social, communautarisme islamique, importation des tensions religieuses, faillite de l'Etat providence, compression des bas salaires, perte de compétitivité, baisse du niveau scolaire, autant de phénomènes résultant d'une immigration massive venue de pays culturellement opposés et composée de personnes faiblement qualifiées.

Pourtant, nos élites politiques font mine d'ignorer l'importance d'un phénomène qui se traduit par plus de 150 000 immigrés supplémentaires par an, soit l'équivalent d'une ville comme Brest. Outre les phénomènes négatifs précités, cette simple charge démographique nécessite la construction de nouveaux logements, de nouvelles routes, avec des répercussions négatives sur notre qualité de vie. Accepterait-on qu'une nouvelle ville de 150 000 habitants, peuplée exclusivement d'africains et asiatiques pousse autour de son village ? Pourquoi les écologistes si promptes à dénoncer le surpeuplement planétaire ne s'opposent-ils pas à l'augmentation de la population hexagonale sous l'effet de l'immigration ? Les Suisses ne se sont pas trompés en votant par référendum contre l'installation de nouveaux travailleurs étrangers dans leurs vallées congestionnées. 

L'immigration zéro, une réponse claire aux problèmes des français


A droite, une telle prise de conscience tarde à se concrétiser. Encore influencés par le relativisme de mai 68, les ténors de l'UMP croient encore, sinon aux vertus, du moins à l'innocuité d'une immigration qu'ils ont orchestrée aux ordres du grand patronat quand ils étaient au pouvoir. Pourtant la base des militants, naturellement confrontée à une réalité du terrain qui contredit la bien-pensance des élites, demeure sensible à cette question, comme le montre l'approbation d'accords locaux avec le Front national.  

Dans ces conditions, l'UMP aurait intérêt à écouter la colère du peuple qui gronde, et à tenir compte de ce désir de protection des français. S'il ne le fait pas, le risque existe de se couper définitivement de son assise populaire, comme actuellement le Parti socialiste qui ne représente plus que les intérêts égoïstes des bobos. Une idée ambitieuse serait l'arrêt de l'immigration, afin d'intégrer les populations immigrées existantes et de redonner un répit aux français malmenés par le grand remplacement de population qu'on leur impose.

L'augmentation de la valeur ajoutée

L''immigration zéro permet de relâcher la pression sur le marché de travail, d'initier une augmentation des bas salaires, d'améliorer les conditions sociales des couches populaires, de favoriser le retour à l'emploi de millions de chômeurs. Contre l'idée simpliste que des milliers d'emplois ne seraient pas pourvus faute de candidats, la raréfaction de la main d'?uvre convaincra les entreprises d'investir massivement dans la formation professionnelle et de recruter des personnes en fonction de leur potentiel et non de leurs compétences immédiates. Associée à la suppression des trappes à inactivité, la formation des travailleurs permet l'augmentation de la productivité,  la robotisation des tâches ingrates et la montée en gamme des produits industriels, préparant ainsi une société fondée sur la valeur ajoutée plutôt que sur le productivisme.

Certes l'immigration zéro aura également pour conséquence un mouvement plus important de délocalisation des industries à faible valeur ajoutée, mais n'est-il pas préférable de fixer les travailleurs marocains ou sénégalais dans leur propre pays plutôt que d'accroître les tensions communautaires en France ? L'exemple du Japon montre qu'il est possible de bloquer l'immigration tout en externalisant les usines dans les pays voisins. Au lieu de cette stratégie de développement partagé, nous mettons nos compatriotes dans une situation parfois cruelle de concurrence avec le prolétariat international, débouchant sur de graves conséquences sociales. 

Le soulagement des comptes sociaux

Deuxième avantage de l'immigration zéro, le soulagement des comptes sociaux menacés d'explosion. L'URSAF est actuellement déséquilibré par la croissance numérique des familles pauvres, essentiellement originaires d'Afrique. La limitation du quotient familial décidé par le gouvernement socialiste cache en réalité un transfert des richesses des familles moyennes et supérieures vers les familles immigrées africaines qui contribuent désormais à plus de 25% des naissances sur le territoire français, et même 60% en Ile-de-France. La générosité du système français crée naturellement un appel d'air qui menace d'aspirer une partie de l'explosion démographique de l'Afrique évaluée à plus d'1 milliard de personnes en plus d'ici 2100. Bien évidemment l'URSAF mourra bien avant cette perspective apocalyptique, à moins justement que l'immigration zéro ne permette de limiter les nouveaux bénéficiaires. Le même raisonnement s'applique pour le RSA et l'aide à l'emploi : l'arrêt de l'immigration permet d'éviter une croissance infinie des demandeurs sociaux, à une époque où les déficits s'accumulent et où les classes moyennes se sentent les perdants du système de redistribution. 

L'apaisement des tensions ethnico-sociales


Troisième avantage de l'immigration zéro, l'apaisement des tensions ethnico-sociales. Les islamistes ne pourront plus compter sur l'émergence potentielle d'une majorité musulmane qui s'avérerait mécaniquement réceptive à leurs thèses, éloignant le rêve fou d'un état islamique. Obligés de s'adapter ou de fuir, leur déclin numérique relâchera la pression sur les femmes et permettra à la laïcité de sortir victorieuse.  

De même l'insécurité connaîtrait une décrue grâce à l'immigration zéro. Le contrôle strict aux frontières permettra de déjouer les trafics et d'entraver les bandes organisées qui bénéficient de la liberté de mouvement. Les nouveaux immigrés socialement défavorisés ne pourront plus servir de supplétifs aux bandes criminelles qui pullulent dans nos banlieues. L'extinction de la pression migratoire donnera plus de souffle à notre société pour entamer une intégration sociale qui fait actuellement défaut.   

Abolition du regroupement familial et du droit d'asile intercontinental

Les mécanismes permettant d'aboutir à cette immigration zéro sont connus : il suffirait d'abolir le regroupement familial, d'interdire le droit d'asile intercontinental et de revenir sur le droit du sol.

Le regroupement familial constitue une pompe aspirante potentiellement illimitée, puisqu'il est toujours possible de prétexter des liens familiaux pour faire venir un cousin, puis tous les membres de son clan. L'abolition de ce dispositif mis en place sous Giscard mettrait un terme à une dérive encore pire que l'immigration de travail, puisque consistant en l'exercice d'un droit sans aucune contrepartie. Avec cette abolition, un français pourra toujours épouser une algérienne, mais sa conjointe ne pourra pas pour autant entrer sur le territoire national.

Le droit d'asile constitue la pire hypocrisie du système français, car servant surtout de prétexte à l'obtention d'avantages sociaux que notre pays distribue généreusement. Pourtant, il est absurde qu'un dissident politique aille chercher refuge à l'autre bout du monde si un pays culturellement proche existe pour l'accueillir. Les camps de réfugiés entourant la Syrie démontrent que nul n'est besoin de traverser le monde pour trouver la sécurité politique, il suffit de franchir la frontière immédiate. Ainsi l'abolition du droit d'asile intercontinental s'impose au profit d'un droit d'asile de voisinage, chaque Etat étant appelé à soutenir d'éventuels réfugiés de ses voisins immédiats seulement. L'interdiction du droit d'asile intercontinental n'empêche pas de donner une aide financière aux pays confrontés à l'accueil de réfugiés.

D'autres dispositifs méritent d'être cités pour arriver à l'immigration zéro. Ainsi le droit du sol, qui était à l'origine un dispositif favorisant le recrutement d'une armée de conscription voté en 1851, pouvait trouver sa légitimité à une époque de tensions européennes mais s'avère désormais dépassé par l'importance d'une immigration qui menace précisément d'éclater la cohésion nationale. De même l'imposition de la préférence nationale permettrait de mettre un terme à l'aspiration continue de millions d'êtres humains rêvant de notre assistance sociale, et favorisait les immigrés de bonne foi dont les compétences exceptionnelles seraient toujours retenues par les entreprises. 

L'expulsion des délinquants et islamistes dangereux

L'équilibre parfait n'étant pas de ce monde, le concept d'immigration zéro suppose également de réfléchir à une immigration négative susceptible de compenser les entrés toujours résiduelles.

La question des délinquants immigrés pourrait être réglée rapidement, la déchéance de la nationalité française et l'expulsion systématique permettant de faire place nette dans un système carcéral surpeuplé. Le même sort concernerait également les islamistes dont le comportement schizophrène constitue une menace aussi bien pour les français que pour leur équilibre mental. De même, le retour sur les milliers de régularisations abusives donnerait un signal fort contre tous ceux qui croient que leur entrée par effraction serait toujours payante car irréversible.

L'inversion des courants migratoires, un destin commun ?

Mais soyons justes : bien que dépassée par une minorité vindicative et bruyante, la majorité des immigrés ont toujours respecté les lois de notre pays. Cette majorité silencieuse ne doit pas se sentir concernée par les mesures de rigueur qui vise à rétablir l'autorité de la France dans ses propres frontières. Au contraire, une politique de retour fondée sur le volontariat pourrait intéresser ces populations qui rêvent à juste titre de retourner sur la terre de leurs ancêtres. Cette politique de retour volontaire ne doit plus être taboue, mais planifiée sur le long terme avec les pays d'origine qui seraient également intéressés par le retour d'expériences et de richesses humaines que constitue l'inversion des courants migratoires.

Cette approche ne relève nullement d'une utopie, mais d'un destin possible pourvu que nous osions rompre avec le libéralisme intégral qui étouffe les peuples du monde sous ses chimères suicidaires. Tout comme l'UMP doit rompre avec l'idée que le mondialisme libéral doit régenter l'avenir de notre civilisation, le concept d'immigration zéro doit redevenir un horizon politique pour l'ensemble des forces de Droite attachées à la protection des Français. Bien qu'ayant eu raison avant tout le monde sur la question centrale de l'immigration, le Front national ne saurait se réjouir d'avoir le monopole des idées salutaires pour l'avenir de notre pays.

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