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Le fascisme, fils légitime de la gauche

Les insultes de Manuel Valls contre le Front National témoignent de la frustration des socialistes qui ont perdu le soutien des masses populaires depuis leur conversion au libéralisme. Humiliés par un peuple qui vote mal selon les critères du politiquement correct, les socialistes recourent aux vieilles méthodes fondées sur l'outrage afin de dissimuler la vacuité de leurs arguments. Tels des pavés d'infamie jetés contre tous ceux qui pensent différemment, les héritiers de mai 68 déforment l'histoire  et explosent allégrement  le point Godwin de la vie politique en affirmant que le Front national serait « héritier du fascisme » et « renouerait avec le pétainisme ».  

Un rappel historique s'avère nécessaire pour dissiper tant de mensonges relayés par les professeurs d'histoire encartés au SNES, les journalistes en mal de raccourcis péremptoires, les politiques adeptes d'ostracisassions.

Le soutien historique du socialisme au fascisme

Le fascisme fut une création d'un membre du Parti socialiste italien (PSI), membre de l'Internationale socialiste et anticlérical virulent du nom de Benito Mussolini. Sa marche sur Rome réunit des vétérans républicains et porta de nombreuses revendications sociales et territoriales.

Cette synthèse de révolution sociale et d'expansionnisme guerrier perpétue la dynamique d'une Révolution française qui s'inscrit dans une logique de destruction de  l'ancien ordre monarchique et catholique. Rappelons que la Commune de Paris de 1871 fut provoquée par des révolutionnaires qui souhaitaient continuer la guerre contre la Prusse, assimilée à la réaction et au retour des privilèges. La guerre à outrance, le terrorisme et l'assassinat ciblé  furent les instruments privilégiés d'une gauche qui estimait qu'il fallait éliminer physiquement tout opposant à leurs conquêtes révolutionnaires.

Plus tard, l'avènement du socialisme au sein de la gauche et la pratique gouvernementale depuis 1877 apaisa les esprits belliqueux, rendant possible l'avènement d'un pacifisme incarné par Jean Jaurès. Jean Jaurès dont l'antisémitisme notoire, en raison de son opposition au capitalisme, est honteusement caché sous le boisseau par les socialistes.

Le racisme, une idée de gauche

 
Plus cocasse est l'histoire du racisme, ô combien haï par tout homme de gauche qui se respecte. Tirant leur légitimité du peuple, et non d'un quelconque droit divin, les républicains se sont toujours intéressés à la définition d'un peuple dont les racines culturelles, fatalement catholiques, ne pouvaient être aussi attrayantes que les racines anthropologiques partagées par le plus grand nombre. Ce désir de définition fondée sur la race, plus évidente encore en pays germanique, explique la réceptivité républicaine au principe d'inégalité des races que semblait confirmer l'indiscutable supériorité technique et culturelle de l'Europe sur le reste du monde.

Ce racisme républicain s'exprime à travers de nombreuses figures mythiques, ainsi Jules Ferry qui milita pour la colonisation de l'Afrique, ou encore l'intouchable Léon Blum comme durant son discours  de 1925 face aux parlementaires :

« Nous admettons qu'il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu'on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d'attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation »

Bien sûr, il n'existe aucun rapport entre le racisme paternaliste de Léon Blum et le racisme ultra-violent d'Adolf Hitler. Mais cet exemple prouve que l'image d'une gauche tolérante est une déformation contemporaine de l'Histoire, tout comme la supposée résistance au nazisme.

La collaboration avec l'Allemagne nazie, fruit du pacifisme radical-socialiste

Quand le maréchal Pétain bénéficia des pleins pouvoirs, 90 parlementaires de la SFIO lui accordèrent leur suffrage. Le vieux maréchal, dont l'objectif était le retour en France d'un million cinq cent mille prisonniers de guerre otages en Allemagne, appela à la tête de son gouvernement le radical-socialiste et amiral François Darlan afin d'apaiser une furie allemande qui paraissait moins cruelle que les bombes anglaises de Mers El-Kébir. Après son assassinat par un résistant d'extrême droite, le monarchiste Henri d'Astier de la Vigerie, Darlan fut remplacé par l'ancien ministre SFIO et maire d'Aubervilliers Pierre Laval, pacifiste reconnu et fervent défenseur d'une entente durable avec l'Allemagne.

De nombreux anciens ministres ou politiques SFIO participèrent au gouvernement de Vichy, ainsi le SFIO Marcel Déat qui créa en 1941 le Rassemblement National Populaire afin de soutenir activement la collaboration. Les supplétifs de gauche débordèrent la SFIO puisque l'ancien maire communiste de Saint-Denis, Jacques Doriot, apporta son soutien à Vichy à travers le Parti Populaire Français (PPF). Fortement dissuadés de rentrer en résistance par le pacte germano-soviétique, les communistes contribuèrent même à la défaite de 40 en sabotant les usines françaises d'armement et en militant pour la cessation des combats à l'instigation de Moscou.   

Les premiers résistants issus de la droite nationaliste

Inversement, de nombreuses personnalités de droite s'engagèrent précocement en résistance, souvent gaullistes ou nationalistes. Monarchiste et militant de l'Action Française, Honoré d'Etiennes d'Orves entra en résistance aux côtés de Pierre de Bénouville, issu également de l'Action Française, ainsi que Michel de Camarets qui fut un compagnon de route de Jean-Marie Le Pen au sein du Front National.

Bien sûr, il serait excessif de parler d'une gauche collaborationniste d'un côté, d'une droite résistante de l'autre. Mais contrairement aux mensonges de Paxton et autres historiens haïssant la France, la période de l'Occupation fut traversée d'actes héroïques et de compromissions issus de tous les milieux.

En réalité la gauche réussit la plus grande opération d'intoxication idéologique de tous les temps, à savoir la mise en accusation de la droite dans la genèse du fascisme  alors qu'elle en est directement responsable soit par proximité philosophique, soit par la peur panique qu'inspirait la terreur du bolchévisme.

Le socialisme libertaire contre le socialisme organique

Mais alors, comment expliquer cette haine des socialistes contre toute apparition fantasmagorique susceptible de rappeler de près ou de loin « les pires heures de notre histoire »?

De toute évidence la responsabilité de la gauche dans la genèse du fascisme explique leur volonté de dissimuler tout soupçon de complicité historique, afin de se fabriquer comme une auréole de vertu cachant le vice de leur ambiguïté. Décoré de la francisque puis pseudo-résistant, François Mitterrand incarne superbement cette manipulation de l'histoire, lui qui organisa secrètement la transition du socialisme vers le libéralisme.  

Une autre explication à cette haine irrationnelle réside dans la rupture du socialisme contemporain, issu du libertarisme de mai 68, avec le socialisme organique des ancêtres de la SFIO. Clairement tourné vers l'individualisation de la société, le socialisme libertaire a répudié les principes populaires qui fondaient le socialisme de Jaurès. La légitimité absolue du peuple est désormais haïe par les sectateurs de Cohn-Bendit, de sorte que tout appel à la souveraineté nationale, autrement dit du peuple pris dans son homogénéité, hérisse les cheveux anarchiques des socialistes libertaires. Internationalistes et convertis au libre-échangisme, les socialistes contemporains méprisent un peuple qu'ils dépècent en communautés antagonistes afin d'asseoir leur domination culturelle.

Seul l'antichristianisme demeure le legs séculaire d'une gauche qui flatte par ailleurs le communautarisme musulman afin de diluer cette unité culturelle fâcheuse pour son entreprise de destruction du monde ancien.

Du pacifisme à la collaboration avec l'ennemi


Comme à l'époque de la SFIO, le pacifisme et le désir d'entente avec nos pires ennemis contaminent l'esprit des socialistes. Après les attentats de Charlie Hebdo, les socialistes renversent les rôles et attribuent au Front National les tensions de notre société tout en minimisant le communautarisme musulman dans la genèse du fanatisme islamique. Cette inversion des responsabilités, typique de l'extrême gauche, donne raison aux terroristes qui plaident à leur manière pour une meilleure représentation de l'islam. L'ambigüité des autorités musulmanes facilite le travail des socialistes dont la laïcité à géométrie variable s'exerce impitoyablement quand il s'agit d'interdire des crèches catholiques dans les lieux publics, mais connait des accommodements avec le voile intégral, les menus hallal dans les cantines solaires, la fête de l'Aïd organisée à la maire de Paris. Prompts à dénoncer les discriminations, les socialistes ferment les yeux sur le financement des mosquées pharaoniques par l'Arabie Saoudite, pays de la lapidation et de la condamnation à mort pour apostasie. Les socialistes pactisent d'autant plus avec l'ennemi islamiste qu'ils détestent la France éternelle que plébiscite le Front National.

Le Front National, parti de la résistance


Seul le Front National défend l'intégrité de la France attaqué par le mondialisme, le communautarisme musulman, l'immigration de remplacement. Dans la lignée des résistants de l'aube, le Front National dénonce clairement les renoncements lâches et hypocrites face à injonctions de Bruxelles, aux forces aveugles du marché, à l'entreprise de déconstruction de notre identité millénaire. Le relativisme civilisationnel étant clairement à l'origine du déclin de l'Occident, le Front National entend organiser une lutte multiforme contre le coup de poignard de mai 68, à la fois politique et culturelle. Cette opposition inquiète forcément les socialistes qui croyaient manipuler le peuple grâce aux mensonges de l'histoire. Car si le fascisme est bien une idéologie morte et enterrée, les Frankenstein socialistes seraient bien capables de la ressusciter pour achever leur vrai projet de destruction de la France.

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