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Les éoliennes, un scandale écologique, économique et patrimonial

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L'écologie semble la nouvelle religion de notre époque, avec ses côtés positifs comme l'orientation morale pour une cause supérieure mais aussi ses côtés négatifs, ainsi l'absence d'esprit critique, un refus des réalités objectives, un fanatisme intolérant et contre-productif.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre constitue un objectif louable en soi, car elle répond aussi bien au défi climatique, à la maitrise de notre consommation énergétique, à une nécessaire indépendance vis-à-vis de certains pays pétroliers dont on connait le pouvoir de nuisance à travers le financement de l'islamisme.

Toutefois, cet enjeu raisonnable conduit à des choix aberrants sur le plan écologique, économique et patrimonial. Les éoliennes illustrent parfaitement cette absurdité malgré l'image positive dont elle bénéficie encore.

Un scandale écologique

L'écologie ne se réduit pas aux gaz à effet de serre, mais à la protection générale de l'environnement sur l'ensemble de la planète. Or la production des éoliennes est polluante car elle utilise des terres rares produites en Chine à 80% et dont l'extraction s'avère désastreuse pour l'environnement et la santé. Une certaine hypocrisie entoure ces éoliennes, tout comme les batteries électriques, car leurs nuisances écologiques sont simplement déplacées du continent européen vers l'Asie, donnant l'impression d'un comportement vertueux.

L'installation d'une éolienne toujours plus haute, maintenant de 150 à 200 mètres, nécessite le coulage d'un socle de béton d'environ 1000 tonnes en zone naturelle bien souvent, ce qui en dit long sur sa dimension écologique. Certes le bétonnage de nos territoires ne se réduit nullement aux éoliennes, mais ces blocs massifs ne sont utiles que durant leurs 20 années de vie, et rien ne dit qu'ils seront effectivement démantelés, avec un risque de fuite des responsabilités entre l'exploitant et le propriétaire. Les pales en matériaux composites d'une éolienne ne sont pas recyclables et finissent enterrées dans des cimetières d'éoliennes forcément gigantesques.

Une fois installées, les éoliennes sont de véritables lames tranchantes qui décapitent les oiseaux, environ 56 000 par an, sans compter les 250 000 chauves-souris annuelles. Elles produisent des infra-sons sur de longues distances dont on connaît mal les effets sur la santé. Plus sûrement, elles génèrent un bruit parfois important en fonction du vent et perturbent le sommeil humain, avec de nombreux cas de dépression parmi les riverains.

Mais le principal argument écologique contre les éoliennes est lié à leur intermittence. En effet, le vent ne soufflant pas toujours, les éoliennes ne tournent qu'à 20% de leur puissance en moyenne. Comme il faut bien assurer la continuité de la production électrique même quand le vent ne souffle pas, des turbines à gaz prennent le relais, générant ainsi du CO2 induit.

Un non-sens économique

L'intermittence des éoliennes, leur faible productivité et la construction de nouvelles infrastructures pour acheminer l'électricité rend ce système de production d'énergie particulièrement couteux. Son développement anarchique à marche forcée doit son origine aux seules subventions publiques qui se financent sur la taxe CSPE promise à un bel avenir.

En finançant par l'impôt les éoliennes, l'Etat favorise surtout les importations d'éoliennes chinoises, danoises ou espagnoles. Les emplois français générés par la construction d'éoliennes consistent en de la main d'oeuvre moins qualifiée que les ingénieurs et techniciens des centrales nucléaires.

A travers les éoliennes, le gouvernement organise la dégringolade industrielle de la France. Le plan de 30 milliards d'euros en faveur de la transition énergétique, qui vise un objectif impossible de réduction de 40% des émissions de CO2 en 2030, va doubler le nombre d'éoliennes et chasser les dernières industries vers l'Asie, puisqu'aucune industrie ne pourra subsister en Europe avec un renchérissement prévisible de la taxe carbone.

Alors que l'expérience douloureuse du Covid nous enseigne sur la nécessaire réindustrialisation de notre pays, nous continuons à assommer nos industriels de taxes et de réglementations qui s'opposent diamétralement au principe de souveraineté économique et sécuritaire.

Mais les industries ne seront pas les seules victimes des éoliennes, le tourisme risque d'en subir les effets déplorables également.

Une menace sur notre patrimoine

Les touristes, qui préfèrent voir les clochers des églises plutôt que des éoliennes, évitent systématiquement leur présence et privilégient les communes qui ont eu la sagesse de les interdire à travers leur PLU. Mais l'opposition des riverains et des élus s'avère parfois insuffisante face au rouleau compresseur des décisions préfectorales guidées par Macron, et de nombreux joyaux de notre patrimoine, à commencer par nos paysages millénaires, subissent l'affront d'installations anarchiques, ainsi les éoliennes prédatrices qui assiègent tels des beffrois la montagne Sainte-Victoire.

L'écotourisme et le développement durable de nos terroirs, riches en monuments, églises et châteaux, subiront de lourdes pertes alors que la ruée des citadins vers la campagne promettait de les dynamiser en ce contexte d'après COVID.

Ces nouveaux habitants, ainsi que les ruraux, n'apprécieront pas que leurs maisons perdent entre 20 et 30% de leur valeur à proximité des éoliennes, d'autant que la loi autorise la construction d'éoliennes toujours plus hautes à une distance moindre, 500 mètres au lieu des 1500 mètres plus sagement retenus en Bavière.

Mêmes les impôts risquent de subir leur contre-coup, car un récent jugement faisant jurisprudence a donné raison à un propriétaire qui a obligé l'Etat de réviser à la baisse sa taxe foncière en raison de la dévaluation marchande de son bien immobilier.

Mais la folie écologique conduit à un entêtement des autorités publiques qui ne voient plus le temps long et la nécessité d'un développement équilibré, harmonieux et pérenne des territoires. Se sont-elles vraiment demandées si les éoliennes étaient adaptées au contexte particulier de la France ?

La France, un bon élève grâce au nucléaire

Alors que les éoliennes représentent seulement 5% de la production électrique contre 21% en Allemagne, notre pays produit beaucoup moins de CO2 annuel par habitant : environ 4.5 tonnes contre 8.9 tonnes en Allemagne, ce qui relativise l'importance de l'éolien pour réduire nos émissions en CO2.

De tous les pays de l'OCDE, c'est la France qui produit le moins de CO2 par habitant. La France produit même moins de CO2 par habitant que l'Amérique du sud (6 tonnes), et naturellement moins que les Etats-Unis (15 tonnes), la Chine (7 tonnes) ou encore le champion du monde, le Qatar (40 tonnes).

Aussi la France ne contribue qu'à hauteur de 0.9% aux émissions de gaz à effet de serre, contre 30% pour la Chine, 15% pour les Etats-Unis, 7% pour l'Inde.

Bien entendu, c'est le nucléaire qui explique cette faible production hexagonale de CO2. Un réacteur nucléaire, par ailleurs insensible aux aléas climatiques, équivaut en puissance à 2000 éoliennes, et permet de bénéficier d'une électricité peu couteuse, génératrice d'emplois qualifiés et profitant à une industrie de pointe susceptible d'être exportée.

Aussi le choix absurde de la sortie du nucléaire, prise par les socialistes et renouvelée implicitement par Emmanuel Macron, portera un coup fatal au dernier domaine d'excellence de l'industrie française. En raison de la prééminence du nucléaire, nous ne réduirons jamais nos émissions de CO2 grâce à l'éolien, au contraire nous les augmenteront.

Ayant enfin compris l'impasse des éoliennes, les Allemands ont réduit récemment les aides publiques en faveur de cette énergie faussement écologique. Parions que le prochain gouvernement, souverain et patriote, saura prendre cette sage décision, mais il faudra pour cela que les Français se mobilisent derrière Marine Le Pen pour les régionales et départementales, avant d'infléchir plus généralement le déclin de la France lors de la présidentielle de 2022.

 

Dominique Rémond

Candidat RN départementales Indre et Loire

Canton de Descartes

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